BPM / Case Management : le nouvel accélérateur de la digitalisation des organisations

[EXCLUSIF] Il y a peu, l’objectif se focalisait sur la prise en main des relais de croissance et de compétitivité e-business. On parlait du digital comme on parlait du e-commerce. C’était sans compter l’onde de choc organisationnelle à venir.

Emmanuel Jouan-Gastou, Chef de projets, SQLI Bordeaux

Emmanuel Jouan-Gastou, Chef de projets, SQLI Bordeaux

Soutenue par les exigences des consommateurs et la pression des offres disruptives, la digitalisation s’invite dorénavant à toutes les étapes de la chaîne de valeur des entreprises.

L’objectif : devenir plus agile, plus fluide, pour libérer la création de valeur au sein de l’organisation elle-même.

Architecture micro service, continuous delivery, solutions techniques, progiciels, all in one, applicatifs spécialisés, la diversité de l’offre est à la hauteur du besoin. Les neurones des équipes DSI sont mis à rude épreuve pour répondre aux besoins de digitalisation des processus business. En effet, les directions générales, pour maintenir la compétitivité et la rentabilité à leur meilleur niveau, attendent des équipes support une capacité de réactivité et de fiabilité à même d’accompagner les changements et transformations des organisations.

Dans ce contexte, les solutions logicielles « traditionnelles » sont parfois perçues comme trop complexes en regard du besoin réel des collaborateurs (saisies multiples, pléthore d’écrans, information utile illisible ou inexploitable). D’autres, trop généralistes, répondent à tout mais ne répondent à rien.

Infogérance et téléphonie mobileLa réponse serait alors le développement spécifique ou l’open source mais dont la moindre modification devient un challenge d’ingénieur. La souplesse initiale se mue en dette technique.

C’est alors que de nouveaux acteurs « commencent » à émerger sur le marché du digital.

Les historiques ont été poussés par leurs clients à évoluer en souplesse et ergonomie de paramétrages. Les plus récents ont pris le parti d’exploiter les nouvelles approches de la construction digitale. La notion de module est poussée au maximum.

Je me souviens, il y a quelques années, d’un développeur, s’amusant de l’avancée de certains frameworks, en m’expliquant que si cela continuait, il ne coderait presque plus rien.

Cette approche a un nom : le low code. Les acteurs du BPM / Case management se sont investis dans la mise à disposition de véritables générateurs d’applications paramétrables à loisir, simplement, sans remise en cause de la stabilité du système et connectables nativement à l’ensemble des sources de données de l’entreprise.

Ces boîtes à outils servent alors à orchestrer l’usage, l’animation et la circulation de l’information entre les acteurs des processus business. Les ingénieurs interviennent uniquement pour aborder les aspects les plus complexes du socle technique. Les collaborateurs deviennent parties prenantes de la construction de leur outil de travail. Les processus sont modulables rapidement et les évolutions déployables sans remettre en cause la stabilité générale de l’application. Le tout peut être accompagné d’un monitoring des performances des processus.

Le bénéfice se fait déjà sentir sur les sujets de CRM ou encore de gestion des opérations.

La prudence reste toutefois de mise dans le choix de ces outils, les générateurs d’application BPM / Case management sont issus de l’innovation, l’offre souffre encore de disparités. Il faut savoir se faire accompagner pour choisir sa solution et impliquer les équipes qui auront à la maintenir.

Des indices montrent que quelque chose se passe :

  • Le titre de meilleure introduction en Bourse du secteur des technologies à Wall Street en 2017 a été décerné à un acteur du secteur.
  • Un autre acteur important est installé dans les locaux de R&D parisiens d’un des plus grands éditeurs de logiciels mondiaux.

#Pasdefuméesansfeu