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De start-up à licorne : on doit les accompagner

« Donner les clés de l’accompagnement », c’est le nouvel objectif que se sont fixés de nombreux acteurs travaillant avec l’écosystème des start-up. Hier soir, c’était au tour de La Boussole et du BCG.

| Cet article fait partie du dossier « L’Humain : Clé et verrou de la transformation »

Twitter @CamilleBuss – Le 11 avril au soir au Village by CA, lors du lancement de #LaBoussole, une initiative pour guider les entrepreneurs à chaque étape de leur développement.

Très récemment, Bpifrance Le Hub, plate-forme de connexion entre start-up et grandes entreprises, partageait son « Deal Memo », soit les bonnes pratiques à mettre en oeuvre pour aboutir à des partenariats commerciaux fructueux entre jeunes pousses et grands groupes/ETI.

Hier, c’était au tour de La Boussole, initiative née de dix structures d’accompagnement d’entreprises* de se pencher sur le sujet sous un autre angle, celui d’augmenter les chances de réussite des start-up…

Leur idée cette fois : donner aux entrepreneurs la grille de lecture vers des programmes d’accompagnement adaptés à leurs besoins (il y en a besoin tant ils sont nombreux !) et aux accompagnateurs, les outils pour améliorer leur efficacité et apporter demain aux innovateurs français, un écosystème de qualité capables de faire émerger des licornes. Chaque étape du développement d’une start-up est différente et demande des compétences adéquates en fonction de sa maturité.

La Boussole, en partenariat avec le BCG, vient donc de publier un rapport, intitulé « Devenir une licorne ? Quel bon accompagnement à chaque étape pour les entrepreneurs ». Au-delà de dresser un tableau de l’écosystème français, le document esquisse les pistes pour l’améliorer. Lionel Aré, directeur associé senior du BCG et responsable mondial des activités digitales, en a supervisé l’élaboration.

De fait, l’enjeu est majeur : pas moins de 400 000 emplois pourraient être créés si cet écosystème fonctionne bien… sachant que les 10 % de start-up françaises à forte croissance généreraient 200 000 emplois. Cela ne se fera pas tout seul, d’où un accompagnement à imaginer, structurer, améliorer, et à développer pour gagner. Leur travail s’est donc penché sur les fournisseurs d’infrastructures (locaux), les apporteurs de financement et les structures d’accompagnement foisonnantes du type incubateurs, pépinières, lab, accélérateurs… 

Les auteurs du rapport réfléchissent d’ailleurs à un label ou une fédération, pour faciliter la lisibilité de cette offre par les start-up.

* 50 Partners, Blue Factory/ESCP Europe, Google, Inco, Le Village by CA, Numa, le Fonds de dotation de Raise (RaiseSherpas), Réseau Entreprendre Paris, Schoolab et UR Link/Unibail Rodamco.

A regarder aussi, l’interview conseil de Frédéric Mazzaella (BlaBlarCar), réalisée dans le cadre de cette étude.

https://youtu.be/pOwRjVY07_k

A lire également notre article sur le management qu’il a adopté.

 

La confiance dans les start-up*

• Plus d’un jeune sur deux fait confiance aux produits et services proposés par les start-up (56 % en France).

• Les jeunes sont par ailleurs plus désireux d’investir dans une start-up (42% des moins de 35 ans vs 29 % des 35-49 ans), dont une femme sur trois.

• Se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ne leur fait d’ailleurs pas peur : près d’un jeune sur deux envisage de créer sa propre startup. Un projet qui attire même 43% des jeunes femmes (vs. 36% des répondants de l’enquête).

* D’après une étude multi-pays réalisée par Ipsos pour Viva Technology, le Baromètre « Les jeunes et les start-up » (Allemagne, Etats-Unis, France et Royaume-Uni). A consulter ici