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[CES 2018] Engie & Partners, tous prêts pour le CES !

Cette année, Engie exposera au CES de Las Vegas, le salon de l’innovation mondial, pour la troisième année consécutive en association avec certains de ses partenaires. Objectifs : la démonstration et l’expérience. Entretien avec Stéphane Quéré, directeur de l’innovation du groupe.

| Cet article fait partie du dossier « Industrie : l’heure des alliances

Engie & Partners, tous prêts pour le CES 2108 !

CES de Las Vegas (DR)

Alliancy. Sous quelle forme le groupe Engie sera-t-il présent au CES 2018 ?

Stéphane Quéré. Engie se rend au CES depuis plusieurs années pour faire de la veille technologique, notamment digitale. Depuis trois ans, le groupe a décidé de devenir exposant, compte-tenu de l’évolution et de l’ampleur de l’événement, où il n’y a pas que du BtoC, ni que de l’électronique. Désormais, c’est un salon beaucoup plus large ! Cette année, nous serons donc encore présents sur un stand d’une centaine de mètres carrés à l’Eureka Park, l’espace où sont exposées en priorité les start-up.

Comment êtes-vous organisés ?

Stéphane Quéré. Nous aurons quatre logiques différentes sur notre stand, l’idée générale étant la valorisation de tout notre écosystème d’innovation. Tout d’abord, le premier espace présentera les innovations d’Engie, autour de la Smart City qui est l’un des grands thèmes du CES cette année. Nous exposerons nos solutions en modélisation, transition énergétique et gestion des bâtiments… Par exemple, sur cet espace, on présentera l’offre Pl’Ease, imaginée par une start-up issue du processus d’intrapreneuriat mis en place au sein d’Engie. Pl’Ease propose une plateforme numérique  pour la livraison des produits des petits commerces de proximité dans les villes semi et péri-urbaines.

Une autre partie du stand accueillera sept start-up avec qui nous travaillons déjà suite à nos différents appels à projets initiés par nos entités opérationnelles. Parmi elles, par exemple, on trouvera Living Map, Jobbers, Fairwind ou eLichens… Le troisième type d’acteurs que l’on embarque sont les incubateurs. Cette fois encore, ils seront au nombre de trois, deux Hollandais (Yes!Delft et Rockstart) et un Français (X-Tech de l’école Polytechnique) avec qui nous faisons du sourcing au long cours… Chacun d’eux viendra également avec une start-up.

Et le quatrième pan, quel est-il ?

Stéphane Quéré. Engie emmène également quelques start-up présentées par d’autres grands groupes partenaires que sont Michelin et AXA cette année. Tout ceci illustre en modèle réduit notre écosystème. Soit au total 19 interlocuteurs externes présents et 27 solutions exposées.

« Nous devons affirmer qu’Engie est un groupe ouvert à l’innovation et à la collaboration avec les start-up. » Stéphane Quéré, directeur de l’innovation du groupe.

Stéphane Quéré, directeur de l’innovation du groupe Engie.

Stéphane Quéré, directeur de l’innovation du groupe Engie.

Pourquoi est-ce important une telle présence pour vous au CES ?

Stéphane Quéré. Pour l’aspect veille, d’une part. Il est également réalisé par certains de nos collègues qui vont écumer les allées du CES et y ont de nombreux rendez-vous. D’autre part, il y a beaucoup de trafic sur notre stand, ce qui renforce l’aspect « connaissances » de ce qui se passe sur le salon. Enfin, notre stand a vocation à faire connaître nos innovations, mais aussi à soutenir nos partenaires que sont les start-up. Plus elles se feront connaître, plus elles seront utiles à nos activités ou à celles de nos clients. On a donc tout intérêt à les voir se développer. Ensuite, nous avons un objectif de visibilité : nous devons affirmer qu’Engie est un groupe ouvert à l’innovation et à la collaboration avec les start-up. Nous souhaitons être dans le « top of mind » des start-up qui ont des produits ou des services à proposer autour de nos grands sujets.

Avez-vous revu votre stratégie en termes de présence sur le CES cette année ?

Stéphane Quéré. Non, pas entre les éditions 2017 et 2018. On l’avait plutôt réajustée l’an dernier en ouvrant notre stand à d’autres types de partenariats. Nous avons beaucoup travaillé l’aspect « démonstrations et expériences ». On ne vient pas au CES avec des concepts. Il faut avoir des choses concrètes à montrer ! C’est fondamental.

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