Retour sur le dîner de la rédaction « Quand le secteur de l’énergie prépare l’avenir »

Modèles globaux, ancrages locaux, transformation interne : quand le secteur de l’Energie prépare l’avenir

Les invités de ce dîner-débat de la rédaction, parmi lesquels ERDF, Vinci Energies, l’ADEME ou encore Engie ont accepté de partager leurs expériences le temps d’une soirée sur la capacité des énergéticiens à anticiper l’évolution des comportements individuels et proposer des solutions adaptées.

Retrouvez les réactions des invités dans ce diaporama

Photos : Guillaume Ombreux

Anne Varet, Directrice de la recherche et de la prospective à l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie)

« Le baromètre « Les représentations sociales de l’effet de serre et du réchauffement climatique » que produit chaque année l’ADEME souligne, en 2015 une préoccupation des français sur la question du réchauffement climatique à un niveau identique à 2007, année du Grenelle de l’Environnement. Le fait que la COP21 se passe à Paris y est sans doute pour quelque chose ainsi que la LTECV, cette fois-ci en plus d’être préoccupés, les Français se disent prêts à changer leurs comportements individuels et à passer à l’action collective. Ainsi, de nombreuses initiatives sont prises localement et il reste à qualifier la pérennité de ce phénomène. Il y a à la fois une individualisation des comportements, qui est en lien avec l’émergence des technologies numériques et qui provoque un sentiment d’isolement et un souhait de collectif. Un exemple concret est  le phénomène d’auto réhabilitation, qui pousse les gens à rendre leur logement plus performant sur le plan énergétique en s’appuyant sur l’économie collaborative comme les associations de quartiers et à s’insérer ainsi dans un effort collectif favorable la transition énergétique. »

François Ménard, Sociologue et responsable de programmes de recherches Energie au PUCA (Plan d’urbanisme construction architecture)

« Pour aller vers plus de sobriété, les débats tournent souvent autour des moyens de changer les usages et, derrière ceux-ci, les comportements individuels. Cela présenterait cependant une certaine difficulté : on dit souvent que « tout le monde veut sauver la banquise, mais personne ne fait l’effort de trier ses ordures ménagères ». Cette hypocrisie supposée des usagers que nous sommes est une mauvaise manière d’aborder le problème. Elle n’explique pas tout. Les comportements sont enchâssés dans un certain nombre de contraintes techniques et de normes sociales. Lorsqu’on emménage, on a très rarement choisi son chauffage, on fait tourner son électroménager et l’on allume sa cuisinière selon un certain ordre et en fonction de temps sociaux (le soir en rentrant de son travail, avant le coucher des enfants, etc.). Nos usages dépendent ainsi de nos pratiques sociales. C’est ce qui les rend si difficile à modifier.

C’est pourquoi l’observation et surtout l’expérimentation, sont indispensables : afin d’innover en répondant à cette double problématique socio-technique, ce à l’échelle du domicile, du bâtiment, du quartier… Cependant, on assiste aujourd’hui à une course en avant de l’expérimentation de la part des entreprises comme des pouvoirs publics, lesquels ne font plus (ou presque) que de l’appel à projet. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un problème de capitalisation et de sortie d’expérimentation. Qu’est-ce qui « marche » effectivement une fois sorti de cadre… si nous n’en sortons pas ! Cela peut-il continuer indéfiniment ou assisterons-nous à une sanction du marché ? La question reste ouverte. »

Jean Philippe Cagne, Directeur de domaine Territoires et mobilité - Direction Innovation chez ENGIE

« Lorsque les grandes entreprises de l’énergie se lancent dans un projet d’investissement, elles vont faire un pari sur un type particulier d’énergie. Comme elles en attendent une rentabilité sur le long terme, parfois jusqu’à 25 ans, cela devient un frein au développement à court terme d’autres solutions à base d'énergies nouvelles. La question devient alors : "pour accompagner la transition énergétique, comment inciter à investir dans des énergies réparties tout en continuant à  rentabiliser les lourds investissements centralisés réalisés ?". C’est certainement en imposant un prix du carbone qu'on pourra faire évoluer les comportements et faciliter l’émergence d’un nouveau modèle d’entreprise dans le secteur de l’énergie. Nous ne savons ni lequel ni quand, mais il arrivera tôt ou tard. Et l'un de nos enjeux, à nous, énergéticiens, est de prendre la main sur l'évolution de nos modèles car nous avons, nous aussi, le risque d'être ubérisés. »

Fabien Guisseau, Directeur de la stratégie de l’EPADESA (Etablissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche)

Dans le parc immobilier existant, au-delà de l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, l’évolution des comportements individuels est un élément clé dans la lutte pour la réduction des dépenses énergétiques, mais difficilement maîtrisable. De plus en plus d’entreprises décident de leur implantation immobilière en prenant en compte des politiques RSE qui supposent des implantations plus respectueuses de l’aspect environnemental. Bien souvent pourtant cela ne se traduit pas ensuite par des comportements nouveaux des salariés de ces entreprises.

On peut voir dans cette question un formidable champ, encore assez peu développé, d’innovations d’usages et de services pour inciter les salariés à avoir des comportements utiles et économes en matière d’énergie.

L’autre problématique qui nous concerne particulièrement en tant qu’aménageur est la question des nouveaux développements. Bien sûr près de 70% des bâtiments qui existeront en 2050 sont en réalité déjà construits. Mais dans les quartiers neufs se pose la question cruciale du degré d’équipement en réseaux qu’il nous faut intégrer. Au regard des évolutions technologiques et des perspectives offertes par exemple par les objets connectés et la décentralisation du pilotage énergétique par le biais d’internet, ne faut-il pas jouer la carte de la passivité et de la production d’énergie à l’immeuble au maximum et prévoir dans les quartiers que nous construisons aujourd’hui les réseaux qui permettront surtout d’intégrer les futures applications technologiques ? »

Benjamin Laplane, COO et co-fondateur de Defab (start-up à l’origine de micro datacenters, chauffant l’eau sanitaire)

« Lorsqu’on aborde la question énergétique, la problématique du changement des usages et des comportements refait souvent surface. Elle est intéressante car elle peut être vue de deux angles différents, l’incitation et l’éducation.

Les comportements peuvent être modifiés par l’éducation lorsque l’on tente d’influer par la sensibilisation des enjeux (comme le tri des ordures), l’incitation est liée à une simplification de la vie courante, ou des économies.

En réalité nous ne sommes pas dans le changement de comportement mais dans le pilotage d’éléments qu’on fournit à l’utilisateur pour rendre effectifs ces nouveaux usages sans que cela représente une contrainte.

Nous cherchons finalement à changer les usages perçus par le réseau, via des solutions impactant la consommation plutôt qu’en faisant appel au seul sentiment écologique des citoyens. Si ce dernier reste important, elle n’apportera pas de solution suffisante à une échelle significative.

C’est la technologie et l’innovation qui vont pouvoir faire le lien entre le comportement des utilisateurs et le développement d’outils technologiques et de business modèles associés.

Mais pour réussir ce pari il faut faire confiance aux start-up et en particulier celles qui ont un impact positif sur le climat. Car contrairement à certaines idées reçues, l’écologie est très souvent synonyme de compétitivité. »

Bertrand Richard, Président directeur général d’EVESA (société responsable de l’éclairage public et de la signalisation lumineuse de la Ville de Paris)

« La transformation rapide et réussie des modèles de l’énergie dépend pour partie de la capacité de changement de comportement des usagers. Pour ma part, je suis très optimiste sur cette capacité de changement et ce, sans qu’elle soit forcément accompagnée de mécanismes incitatifs.   
Sur un marché à performance énergétique,  nous nous devons d’être non seulement capables d’anticiper ces changements, mais également d’en faciliter l’émergence, en développant suffisamment en amont des solutions adaptées aux spécificités d’une ville comme Paris. L’expérimentation est intrinsèquement présente dans notre fonctionnement. EVESA a ses propres équipes de R&D en relation avec la ville de demain. A chaque nouvelle expérimentation nous invitons des élus, pour leurs présenter et leurs montrer les effets concrets sur le terrain.  L’expérimentation est donc un élément capital de la transition énergétique. »

Jean Louis Bal, Président du Syndicat des énergies renouvelables

« Il n’y a pas d’opposition entre efficacité énergétique et développement des énergies renouvelables qui sont les 2 piliers de la lutte contre le changement climatique. Si nous voulons combattre le changement climatique, nous ne pourrons le faire que grâce au marché, ce qui implique nécessairement un prix du carbone. Une évolution des comportements ne sera possible que si elle est accompagnée d’un « signal prix » fort et elle permettra d’engendrer des économies, qui devront ensuite être converties en investissements. Un prix suffisant du carbone orientera ces investissements en fonction de leur contenu en carbone. Une fois ces conditions de marché mises en place et quelles que soit leurs formes, l’innovation et les start-up seront à même de donner les clefs pour réussir cette transition énergétique.

Nous constatons d’ailleurs des progrès extraordinaires de la technologie pour les énergies renouvelables et en particulier pour l’éolien terrestre et le photovoltaïque. Cela amène à la question du stockage de l’énergie. Les progrès dans ce sens tendent eux aussi à favoriser la baisse des coûts. C’est pourquoi, donner un prix au CO2 entrainerait un cercle vertueux. Cependant ce prix ne doit être purement symbolique. De huit euros la tonne aujourd’hui, il faudrait passer à trente euros au minimum et programmer une hausse régulière dans le futur afin de donner une vraie visibilité de long terme sur le prix des énergies fossiles. »

Jean-Baptiste Galland, Directeur Stratégie chez ERDF

« L’énergie et l’environnement sont des sujets dont la dimension mondiale n’échappe à personne. La difficulté réside dans le fait que d’un pays à l’autre, les situations sont très différentes. Dans le cas de la France, le prix de l’énergie et le prix du carbone sont particulièrement bas, les entreprises et consommateurs n’ont donc presque aucun intérêt à faire des économies d’énergie. Malgré cela, il faut préparer l’avenir en étant positif, pragmatique et pro actif. Positif, car nous sommes, en France, dans une situation de départ extrêmement favorable : la France fourmille d’idées, de compétence, de savoir-faire. Pragmatique : chez ERDF, avec nos démonstrateurs, nous avons appris à faire des essais. Nous acceptons que certaines idées marchent et d’autres non, ce qui encourage l’innovation. Et enfin pro actif. La filière électrique française est une filière d’excellence qui ne doit pas se contenter d’un petit marché national. Nous devons aller gagner des parts de marchés, nous exporter à l’international. »

Kevin Cardona, Directeur de l'innovation et du développement durable de BNP Paribas Immobilier

« Notre métier de promoteur immobilier se doit de suivre l’évolution de notre société. Dans un premier temps, nous avons construit des bâtiments qui non seulement consomment moins, mais aussi qui consomment mieux. Aujourd’hui il faut passer à l’étape supérieure et proposer aux français des moyens pour consommer au bon moment. L’intelligence embarquée, permise par l’IoT est donc la solution parfaite, puisque c’est une solution micro locale qui peut s’adapter à chaque logement. C’est la connaissance de l’occupation de l’espace qui permet de réaliser des économies et c’est précisément le kilowatt heure qu’on économise qui est le plus vertueux. Cependant en France, l'environnement juridique et réglementaire n'est pas optimal pour développer systématiquement des micro-grid électriques, c'est probablement ce sur quoi il va falloir travailler désormais pour réaliser de réelles stratégies pertinentes (effacement/stockage et mutualisation des énergies par exemple) à l'échelle du quartier. »

Lydia Babaci-Victor, Directrice du développement et de l’innovation de Vinci Energies

« Producteurs d’énergies, fournisseurs de réseaux, consommateurs, nous sommes tous impactés par la transition énergétique. Il y a deux questions fondamentales. La première est : comment intègre-t-on les énergies renouvelables dans les grands réseaux ? Pour certaines énergies fossiles, il reste près de trois siècles de réserves (c’est le cas du charbon) . 80 à 90% de ses réserves doivent rester sous terre et laisser la place aux énergies renouvelables. La seconde question fondamentale est celle de la collaboration des individus. Il faut changer les comportements, prendre conscience qu’une baisse de un degré à un impact à la fois sur sa facture énergétique mais aussi sur l’environnement. Enfin, d’un point de vu plus global, nous, entrepreneurs, gérons une complexité incroyable. Nous faisons face à une triple révolution : digitale, énergétique et de pouvoir (réseaux sociaux). Nous devons construire les nouveaux réseaux sur les anciens, les villes durables sur les villes actuelles et en France au milieu de toute cette complexité nous parvenons à avoir un débat malgré nos divergences. »

Sources : IEA,WOE 2013

Fabrice Alves, Directeur segment Electrical Utilities et stratégie énergie France chez Schneider Electric

« Nous observons les effets de la dérégulation du marché de l’énergie. Elle va apporter une nouvelle complexité dans un secteur qui l’est déjà suffisamment. Aujourd’hui, des business modèles permettent l’émergence de l’IoT, ils existent et marchent déjà, cependant l’énergie est trop fiable et pas assez chère pour aller dans le sens du développement d’un nouveau business modèle. De plus dans la vision qu’ont les entreprises du secteur de l’énergie, il y a une dichotomie entre le long terme, c’est-à-dire à l’horizon 2030, qui intéresse tout le monde et la préoccupation quotidienne souvent reléguée au second plan et qui consiste à apporter de la valeur au client final. Nous ne couperons pas au fait de devoir, avant tout, simplifier la vie de l’utilisateur final. C’est lui qu’il faut embarquer dans l’équation, aujourd’hui on en parle peu alors qu’il devrait être au centre des différentes approches. »

Marc Delaye, Directeur Stratégie et Marketing chez Veolia

« La transition énergétique nécessitera une implication grandissante des consommateurs et des territoires.  Le niveau et la prévisibilité des prix de l’énergie et du carbone sont des facteurs importants pour la solvabilisation des opérations. Les consommateurs français  peuvent toutefois s’appuyer sur une industrie de l’efficacité énergétique mature, qui s’est développée notamment autour de modèles contractuels promus par les pouvoirs publics et facilite l’engagement des investissements. Les évolutions technologiques (big data, IOT, analytics..) vont renforcer le potentiel de ces solutions en facilitant en particulier l’interaction avec le consommateur.  

Dans le domaine de l’eau, l’IOT est déjà présent, avec le business modèle du radio-relevé des compteurs qui existe et fonctionne. Ce modèle, que nous avons réussi à développer en France, a permis d’optimiser les opérations et d’intégrer de nouveaux services au consommateur.  

L’efficacité énergétique s’appréhende au niveau du site, du quartier, du territoire. Le corpus méthodologique de l’économie circulaire sur lequel nous travaillons, s’applique très bien au monde de l’énergie.  Nous étudions ses différentes approches, comme le fait de moins consommer, de réutiliser et de recycler les ressources car cela nous aide à trouver des solutions nouvelles pour les territoires. »

Jean-Claude Viala, Directeur des systèmes d’information de RTE (Réseau de transport de l’électricité)

« Nous pouvons observer qu’en Europe, l’ensemble des consommations globales des différentes énergies est en baisse. Deux aspects peuvent expliquer ce phénomène. La meilleure maitrise des énergies d’une part et la crise économique, qui entraine une baisse des consommations de l’industrie et une certaine paupérisation des consommateurs d’autre part. De plus, partout en Europe on ajoute de nouveaux moyens de production d’électricité. Ainsi, une consommation plus faible combinée à une production d’électricité plus importante a pour effet de tirer les prix vers le bas. Le modèle économique français souffre de ces prix bas, car les industrielles ne sont pas incités à aller vers les énergies renouvelables. »

Pierre d’Oysonville, Chef de projet urbain chez Bouygues Immobilier

« Du point de vu des promoteurs immobiliers, les innovations et avancées en terme d’efficacité énergétique nous ont soit été imposées par l’Etat, soit imposées par la demande des utilisateurs finaux. Certains l’ont anticipé et en ont fait un argument marketing mais les règles sont venues d’en haut ou des attentes du marché.

Pour atteindre certaines performances environnementales il devient nécessaire  donc de raisonner selon une logique d’échelle et tendre vers la mutualisation et les échanges au travers des réseaux, comme les smart grid. Nous constatons que s’est installée une logique vertueuse de réseaux qui permet de récupérer et mutualiser les énergies renouvelables. Cependant, ceci a une limite car plus le dimensionnement des réseaux est important, plus les investissements initiaux sont lourds et cela entraine une répercussion sur le prix de l’abonnement pour l’utilisateur final. Il y a donc une contradiction entre l’aspect réseau qui tend à aider au développement des énergies renouvelables et une approche plus individuelle où le consommateur ne veut pas augmenter sa facture énergétique et conserver une grande souplesse d’utilisation. »

Nous remercions pour leur présence à ce dîner : 

  • Anne Varet, Directrice de la recherche et de la prospective à l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie)
  • François Ménard, Sociologue et responsable de programmes de recherches Energie au PUCA (Plan d’urbanisme construction architecture)
  • Jean-Philippe Cagne, Directeur de domaine Territoires et mobilité - Direction Innovation chez ENGIE
  • Fabien Guisseau, Directeur de la stratégie de l’EPADESA (Etablissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche)
  • Benjamin Laplane, COO et co-fondateur de Defab (start-up à l’origine de micro datacenters, chauffant l’eau sanitaire)
  • Bertrand Richard, Président directeur général d’EVESA (société responsable de l’éclairage public et de la signalisation lumineuse de la Ville de Paris)
  • Jean-Louis Bal, Président du Syndicat des énergies renouvelables
  • Jean-Baptiste Galland, Directeur Stratégie chez ERDF
  • Kevin Cardona, Directeur de l'innovation et du développement durable de BNP Paribas Immobilier
  • Lydia Babaci-Victor, Directrice du développement et de l’innovation de Vinci Energie
  • Fabrice Alves, Directeur segment Electrical Utilities et stratégie énergie France chez Schneider Electric
  • Marc Delaye, Directeur Stratégie et Marketing chez Veolia
  • Jean-Claud Viala, Directeur des systèmes d’information de RTE (Réseau de transport de l’électricité)
  • Pierre d'Oysonville, Chef de projet urbain chez Bouygues Immobilier

Un dîner organisé en partenariat avec :

Schneider Electric sponsor du diner de la rédaction

Schneider Electric est le spécialiste mondial de la gestion de l'énergie et des automatismes et a réalisé 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014. Nos 170 000 collaborateurs répondent aux besoins de clients dans plus de 100 pays en les aidant à gérer leur énergie et leurs processus de manière sûre, fiable, efficace et durable. Des interrupteurs les plus simples aux systèmes d'exploitation les plus complexes, nos technologies, logiciels et services permettent à nos clients d’optimiser la gestion et l’automatisation de leurs activités. Nos technologies connectées contribuent à repenser les industries, à transformer les villes et à enrichir les vies de leurs habitants. Chez Schneider Electric, nous appelons cela : Life Is On*.
schneider-electric.fr
*La vie s'illumine

 

Dans la continuité de notre réflexion sur le monde de l’homme, l’entreprise et la vie connectée en 2030, notre partenaire Schneider Electric organise une exposition « Life is On » du 31 mars au 2 avril 2016 à Paris Expo Porte de Versailles.

Le fil rouge de l’exposition « Vivre et travailler en 2030 ». A travers une cinquantaine de conférences, un espace d’exposition et de démonstration, l’événement vous projettera en 2030 et abordera des problématiques liées à la performance énergétique du bâtiment, au datacenter de demain, à l’industrie du futur, aux éco quartiers… Jean-Pascal Tricoire, PDG de Schneider Electricinterviendra notamment lors de la Keynote Innovation (le 01/04 à 9h30).

Alliancy, le mag étant partenaire de l’exposition, pour bénéficier d’un accueil privilégié, remplissez le formulaire situé ici : vivreen2030.alliancy.fr/preinscription-life-is-on