80 startups prometteuses rejoignent l’initiative French Tech. Soutenues par l’État et les grands acteurs publics, ces jeunes pousses incarnent l’ambition française de souveraineté technologique dans des secteurs clés comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité ou le quantique. Au-delà de l’innovation, ce programme contribue à faire émerger des champions nationaux contribuant à l’emploi et à l’intérêt général.
La French Tech 2030 se renforce avec l’arrivée de 80 nouveaux membres. Lancé en 2023, le programme est “le résultat d’investissements massifs et de politiques publiques”, décrit Emmanuel Macron. Il fait partie du plan France 2030, destiné à bâtir la souveraineté technologique de la France, en misant sur les nouvelles technologies. Les start-up sélectionnées bénéficieront d’un accompagnement personnalisé leur permettant d’optimiser leur plan de financement, notamment via un accès optimal aux financements publics et un appui renforcé auprès des financeurs privés. L’objectif : “créer de nouveaux Mistral français”, révèle Anne Le Henanff, ministre xx. Ainsi, 18 entreprises, sur les 80 choisies, s’inscrivent dans le domaine de l’IA telles que Comand AI, Entalpic, Spore.Bio et XXII. Dans la cybersécurité, 14 startups représentent “la France de demain”, selon l’expression d’Emmanuel Macron, comme GitGuardian, Qevlar AI et YesWeHack.
S’imposer à l’international
“la France ne peut dépendre des autres pour son avenir. Nous devons maîtriser nos technologies critiques : l’intelligence artificielle, les infrastructures de réseaux, les semi-conducteurs, la cybersécurité, le quantique, le spatial, la robotique”, a confié le président dans un communiqué. L’enjeu est aussi géopolitique. À elle seule, la nouvelle promotion de la French Tech 2030 représente 353 brevets déposés, plus de 130 millions d’euros investis dans la R&D en France et 45 usines créées ou en création, ce qui permet de placer Paris désormais 3ᵉ écosystème mondial de l’IA, derrière San Francisco et New York. Parmi ces jeunes pousses, 75% d’entre elles sont déjà entrées en phase commerciale. Ces 60 lauréats cumulent 138 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024.
Une forte mobilisation
D’autres entreprises, 16 au total, renouvellent l’aventure pour une nouvelle année comme Quandela, Whitelab Genomics, Cailabs, GitGuardian, Enchanted Tools ou encore Spectronite. Elles faisaient partie de la première promotion, incluant les pépites Mistral AI ou encore Alice & Bob. Ils pourront à nouveau jouer de contacts facilités avec les 60 «Correspondants French Tech». Répartis dans l’ensemble des services de l’État, administrations et services publics tels que Bpifrance, Business France, l’URSSAF, la DGFiP, la Banque de France, l’INPI, l’AFNOR, l’UGAP, etc, facilitent le développement des 80 lauréats. C’est également le rôle de la marraine de la promotion, Christel Heydemann, directrice générale d’Orange.
Intérêt économique et public
Les nouvelles venues ambitionnent de dépasser la performance technologique. Elles développent des solutions concrètes au service de l’intérêt général pour protéger les données personnelles, prévenir la désinformation, ou encore sécuriser les infrastructures critiques. Elles sont aussi créatrices d’emplois partout en France, 3200 pour l’instant, avec une croissance des effectifs estimée à 45% sur 2025. Ainsi, de nombreuses personnes seront amenées à arborer le coq rouge symbolisant cette initiative française, déjà synonyme de succès.
