Un nouvel appel à manifestation d’intérêt, adossé au PIIEC, vise à sélectionner d’ici janvier 2026 les projets capables de bâtir une IA vraiment européenne et de renforcer l’autonomie technologique du continent.
L’Union européenne se mobilise pour l’IA. À l’occasion du lancement d’un projet important d’intérêt européen commun (PIIEC) dans le domaine de l’intelligence artificielle, le gouvernement français lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI). Ce dernier permettra à l’État de lister, et ce jusqu’au 30 janvier 2026, les initiatives des acteurs privés souhaitant participer à cette action coordonnée européenne qui commencera début 2027. Pour l’heure, le montant de fonds publics débloqué par les pays participants n’a pas été précisé.
Stimuler une innovation…
L’objectif principal de ce PIIEC est de bâtir un écopystème européen de l’IA, capable de renforcer la compétitivité de l’Europe dans l’économie numérique mondiale. Pour avancer vers cet objectif ambitieux, l’UE souhaite créer des synergies entre la recherche et l’industrie et ainsi stimuler l’innovation. Il est en effet demandé aux organisations de présenter des projets disruptifs par rapport à l’état de l’art mondial. Ainsi, on retrouve dans les axes prioritaires la recherche et le développement de modèles de fondation ouverts et compétitifs, notamment des modèles d’IA de pointe, aussi appelés modèles « frontier ». Au-delà de ces modèles d’avant-garde, trouver de nouvelles méthodes d’entraînement, comme avait pu le faire DeepSeek en janvier dernier, intéresse aussi le Vieux Continent.
… Indépendante des lois extraterritoriales
La France en particulier cible cet axe, mais aussi la conception de solutions cloud ou bien de technologies garantissant la disponibilité, la structuration et la conformité réglementaire des jeux de données utilisés. Souveraineté numérique oblige : le but est de contribuer à une offre industrielle résiliente face aux réglementations extra-européennes à portée extraterritoriale. Les développeurs au sein de cette longue chaîne de valeur ne sont pas oubliés : tout framework sera la bienvenue. Bien entendu, les cas d’usage concrets, plus à même de créer de la valeur, sont aussi privilégiés. Toute aide à l’appropriation, dans le secteur des réseaux de télécommunication, des technologies d’IA sera aussi appréciée par l’Hexagone. Enfin, parmi les autres objectifs mentionnés dans le PIIEC : le développement de technologies permettant une meilleure efficacité énergétique des processus d’entraînement et d’inférence des modèles, mais aussi la création d’un cadre open source commun.
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