Sélection des 100 personnalités qui donnent sens numérique

Rafi Haladjian est un « défricheur de révolutions numériques ». A son crédit ? Plus d’une vingtaine de créations d’entreprise. Sa dernière idée : Juice… A 60 ans, ce pionnier du Minitel, de l’Internet et des objets connectés, vient de lancer une application gratuite basée sur l’IA, qui permet d’écouter un fil de contenus personnalisés, alimenté via de multiples sources (radio, podcasts, musique…). Il s’est associé pour cette nouvelle aventure à Arié Sélinger et Stéphane Dadian, tous deux passés par la Silicon Valley.
Car c’est bien cela que Rafi Haladjian aime : disrupter au service de l’humain. Ce qu’il fait dès 1994 après avoir découvert le navigateur Mosaïc au Canada, il fonde alors FranceNet, l’un des premiers fournisseurs d’accès en France, qui développe aussi les sites marchands de grands groupes comme La Redoute, Carrefour et TF1… En 2001, l’entreprise est revendue à British Telecom.
Dès 2003, Rafi Haladjian se passionne pour l’internet des objets : il fonde les sociétés Ozone et Violet, qui a conçu le Nabaztag, un lapin communicant, l’ancêtre des assistants vocaux. Le succès n’est pas au rendez-vous et l’entreprise Violet est revendue à Aldebaran Robotics. Suit ensuite Sen.se en 2010 : on se souvient de Mother, en forme de poupée russe qui permet de connecter tous les objets du quotidien… Avec déjà une promesse qui tient à cœur son « papa » : « Seul l’utilisateur peut décider d’effacer les données. Il peut le faire pour l’ensemble des données, ou de manière sélective, par exemple pour effacer et oublier une action qu’il a faite. »