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Résilience IT : une confiance malgré les failles opérationnelles 

Une enquête de SolarWinds révèle un décalage entre la perception de la résilience opérationnelle et la réalité du terrain. Les équipes IT surestiment leur résilience malgré des processus lourds, un manque de personnel et une forte mobilisation sur les pannes et incidents quotidiens. 

 

L’éditeur de logiciel SolarWinds a rendu son Rapport 2025 “De fragile à agile : l’état de la résilience opérationnelle”, dans lequel il montre que les équipes IT surestiment leur résilience, malgré des failles dans les processus, les indicateurs et le recrutement. Cette enquête a été réalisée auprès de plus de 200 professionnels IT aux Royaume-Unis, en Allemagne et en France. Celle-ci rapporte que la confiance en la résilience suite à un incident ou une perturbation progresse, bien que ces problèmes du quotidien mobilisent beaucoup de ressources. En effet, 55% des responsables IT européens catégorisent leur entreprise comme résiliente alors que seulement 34% d’entre eux le ressentent vraiment. Toujours selon le rapport, 44% des acteurs IT utilisent un quart de leur semaine de travail à la résolution d’incidents techniques ou interruptions. Au final, il y a un écart entre la perception de la résilience et le fonctionnement en cas de problème et cet obstacle à cette résilience renforcée est due à des processus trop lourds pour 47% d’entre eux. D’un autre côté, 41% évoquent un manque de personnel pour assurer cette résilience. 

 

Investissements et formations 

 

Malgré les difficultés rencontrées, les professionnels IT investissent massivement dans la résilience opérationnelle. En effet, selon l’enquête, jusqu’à 30% de leur budget informatique y est consacré pour la prévention, de plus, 69% déclarent mettre à niveau régulièrement les outils, formations, manuels afin de préparer au mieux en internes en cas de perturbations et incidents. Pour Sameh El Tawil, Sales Director France chez SolarWinds : “Les équipes consacrent un budget et des efforts réels à la résilience, mais beaucoup n’arrivent pas à sortir d’un mode de fonctionnement réactif. La technologie seule ne peut résoudre les problèmes ; elle nécessite des personnes possédant les connaissances et l’expertise nécessaires, ainsi que des investissements. Les organisations doivent adopter de nouvelles méthodes de travail afin de passer de la gestion des incidents à l’innovation, sans compromettre la fiabilité.” 

 

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