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Allemagne : Merz inaugure un supercalculateur, appelle l’Europe à rattraper son retard en IA

German Chancellor Friedrich Merz gives a speech to officially inaugurate Europe's fastest supercomputer Jupiter on September 5, 2025 at the Supercomputing Centre of the Forschunszentrum Juelich interdisciplinary research centre in Juelich, western Germany. Jupiter is Europe's first "exascale" supercomputer -- meaning it will be able to perform at least one quintillion (or one billion billion) calculations per second. The computers' operators hope it can help the continent in everything from climate research to catching up in the artificial intelligence race. (Photo by INA FASSBENDER / AFP)

 

Le chancelier allemand, Friedrich Merz a appelé vendredi l’Europe à rattraper son retard dans le domaine de l’intelligence artificielle, en inaugurant le premier supercalculateur « exascale » du Vieux continent, capable d’effectuer un milliard de milliards de calculs par seconde.

 

« Les États-Unis et la Chine se livrent une course au coude à coude (…) dans une économie mondiale portée par l’intelligence artificielle », mais l’Allemagne et l’Europe ont « toutes les chances de rattraper » leur retard, a-t-il déclaré à Jülich, près de Cologne (ouest), au centre hébergeant le nouveau supercalculateur baptisé « Jupiter ». Le chancelier a salué un « projet pionnier historique européen », qui se distingue par une puissance de calcul colossale, un atout significatif pour les efforts européens dans l’entraînement de modèles d’IA. Jupiter est capable d’effectuer au moins un quintillion de calculs par seconde, soit un milliard de milliards. « C’est comme si 10 millions d’ordinateurs portables classiques étaient utilisés en même temps, empilés jusqu’à une hauteur de 300 kilomètres », a comparé le chancelier.

 

Disposer de capacités de calcul souveraines

 

Avec cet outil appelé à servir dans de multiples domaines de la recherche – climat, énergie, santé… – la volonté est que « l’Allemagne devienne une nation de l’intelligence artificielle », a-t-il lancé. En Allemagne et en Europe, « disposer de capacités de calcul souveraines, au niveau de nos concurrents internationaux, est une question de compétitivité autant que de sécurité nationale », a ajouté le dirigeant, qui y voit une « priorité absolue ». Le supercalculateur, élaboré par le groupe français Atos pour un budget de 500 millions d’euros, financé à parts égales par l’Union européenne et l’Allemagne, est le premier ordinateur exascale d’Europe, et le quatrième dans le monde d’après les données connues.

 

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