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Atos accepte les 410 millions de l’Etat français

 

Le géant de la tech française Atos a cédé certaines de ses activités à l’État, afin de réduire son endettement. Le gouvernement se félicite de protéger des secteurs stratégiques à la sécurité française.

 

L’ancien fleuron de l’informatique a-t-il trouvé en l’État sa planche de salut pour éponger ses milliards d’euros de dette ? Deux ans après l’appel de 82 parlementaires LR à maintenir Atos “sous le giron français”, le gouvernement et le groupe sont parvenus à s’entendre. La négociation exclusive, entamée en novembre dernier, s’est conclue sur l’acquisition d’activités stratégiques d’Atos. Valorisées à 410 millions d’euros, elles comprennent 2500 salariés œuvrant à la fabrication de serveurs informatiques haute-performance (HPC) et en pointe sur l’informatique quantique.

 

Des activités stratégiques protégées

 

“Il est du rôle de l’État, lorsque cela se justifie, d’assurer la pérennité et le développement des activités industrielles les plus stratégiques”, a déclaré le ministre de l’Économie, Éric Lombard. L’entreprise française cède donc aussi ses activités de fabrication de supercalculateurs. Ceux-ci sont vitaux pour la France, par leur capacité à effectuer des simulations d’essais nucléaires, interdits physiquement depuis bientôt 30 ans. À noter que les logiciels d’analyse vidéo par intelligence artificielle, nommés Vision AI, ont été retirés de l’offre d’achat du gouvernement. Le ministère de l’Économie les considérant comme « un peu plus loin des enjeux immédiats de l’Etat ».

 

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