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Coding Days pour parler un langage commun

Coding Days, la start-up parisienne, qui vient de fêter sa première année d’existence, propose des formations en présentiel courtes d’initiation au développement web. Objectif dans le B2B : mieux collaborer entre équipes techniques et opérationnelles.

| Cet article fait partie du dossier « L’Humain : Clé et verrou de la transformation »

Une séance d’apprentissage autour du code

Alexandre Zana, fondateur et PDG de Coding Days, est un startupeur tel qu’on les imagine… qui trouve 15 idées à la minute ! « Toutes liées à internet ou aux applications mobiles », précise-t-il. A tel point qu’il a déjà pivoté professionnellement plusieurs fois dans sa jeune carrière.

En parallèle de ses études de commerce à l’EM Normandie, il se forme seul au développement web grâce à des programmes de formation en ligne. Diplôme en poche, il décide de suivre alors un bootcamp de trois mois à Londres chez Makers Academy pour devenir développeur. 

Passionné par le sujet, il se découvre également un talent de pédagogue en expliquant aux uns et aux autres les concepts de la programmation. C’est alors qu’il commence à construire ses premiers modules de formation en anglais.

De retour en France en 2016, il commence à travailler en agence web, puis intègre quelque temps la Makers Academy comme « développeur ». Parallèlement, il est toujours sollicité pour donner des cours. Aussi, qu’à cela ne tienne : Alexandre Zana commence à transmettre ses connaissances le week-end, les « Coding Days » sont nés !

Le jeune homme crée la start-up éponyme en mars 2017. Accélérée au départ au Numa Paris, elle a depuis intégré la Villa Bonne Nouvelle d’Orange, au nord du quartier du Sentier. La raison de son passage à la création d’entreprise : « J’ai toujours rêvé de trouver des formations comme moi je le fais aujourd’hui », constate-t-il tout simplement. On n’est jamais mieux servi que par soi-même…

Aucune sélection à l’entrée

Aujourd’hui, Coding Days permet à chacun de comprendre les bases du code et des nouvelles technologies (langages web, Api, Blockchain, automatisation des tâches, intelligence artificielle, chatbot…) en se plongeant dans le rôle d’un « développeur web ». 

Inspirés de plusieurs pédagogies (Montessori, pédagogie inversée, méthode de projet agile, challenge based curriculum), ces ateliers en présentiel à Paris et à Londres permettent de démystifier les différents langages informatiques et apprendre à apprendre seul à créer son site Internet. « Chez Coding Days, on démêle tout, on explique tout ! », tel est leur slogan.

L’enseignement se fait grâce à des méthodes innovatrices

Pour les particuliers et néophytes, sans aucune sélection à l’entrée, Coding Days propose un atelier « Je veux comprendre le code » organisé sur une journée, un samedi par mois. Les étudiants (jamais plus de 20 par session) pourront écrire leurs premières lignes de code (HTML, CSS) à la fin de la journée. Mais, surtout, sa cible est également devenue BtoB (85 % de l’activité). « Les entreprises ont commencé à venir nous chercher, car le week-end des salariés venaient à titre privé dans nos formations ».

« Aujourd’hui, nous avons de plus en plus d’entreprises qui s’adressent à nous pour former sur-mesure leurs collaborateurs », explique-t-il, sans oublier les multiples interventions de ses formateurs/mentors dans les écoles supérieures. « Nous recevons aussi bien le DRH qui recrute des développeurs, le CDO, le dirigeant de toutes tailles d’entreprises, que des business développeurs ou des commerciaux… », poursuit-il.

Coding Days travaille avec une dizaine de grands groupes, des TPE et des entrepreneurs et une quinzaine d’écoles avec ses programmes et son volant de formateurs « freelance ». Son succès, elle le doit au bouche à oreille : « Cela prend du temps de se faire connaître, mais après, c’est viral », explique le jeune homme.

Alexandre Zana est donc très optimiste pour le reste de l’année 2018 et cherche de nouveaux locaux au centre de Paris, « pour pouvoir développer encore notre propre matériel de formation et accueillir les étudiants dans nos locaux ».

« Nous faisons dialoguer des communautés qui n’ont pas l’habitude de se rencontrer, qui ne parlent pas la même langue. » Alexandre Zana, PDG de Coding Days

Par cette acculturation au code, le dirigeant se veut être un « pont entre l’IT et les métiers », afin qu’ils arrivent à parler le même langage. « On nous appelle de plus en plus pour donner des impulsions », reconnaît-il. En sortant de nos formations, chacun pense qu’il peut y arriver et encore évoluer derrière. »

Alexandre pilote toujours quelques formations pour garder un pied sur le terrain, prendre les feedbacks et tester de nouvelles choses. « Nous sommes dans un process continu d’amélioration », conclut celui qui n’envisage pas de levée de fonds pour l’instant.

 

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