En organisant l’édition 2025 de son événement Excellence Sprint Data, Alliancy a interrogé une trentaine d’organisations sur leurs priorités en matière d’implémentation de l’intelligence artificielle générative et agentique. Un sujet qui a de nouveau fait ressortir l’importance des enjeux de relation « IT-métier », mais aussi de savoir gérer les attentes et les promesses.
Le 3 juin 2025, Alliancy organisait son Excellence Sprint Data 2025, un événement confidentiel réunissant une trentaine de décideurs Data et IT de grandes organisations. L’objectif : identifier les leviers d’impact pour passer de l’expérimentation à l’industrialisation de l’IA, à travers un dialogue de fond entre pairs. Le format, construit en ateliers suivis d’un dîner-débat, a permis une confrontation directe des visions, retours d’expérience et convictions de terrain. Les échanges ont été nourris par quatre Team Leaders : Caroline Connan (Forvia), Christophe Bonnefoux (BNP Paribas Factoring), Jean-Loup Loyer (Eramet) et Caroline Fischer (Bristol Myers Squibb). Les réflexions des participants ont également été alimentées par les expertises apportées par les partenaires de l’événement : Elastic, Scality et le groupe Open. Après une session de pitch dévoilant leurs convictions sur le sujet, les représentants de ces spécialistes ont tourné entre les différentes tables lors du dîner-débat pour se confronter aux questions et visions des Chief Data Officers réunis.
Comprendre les modèles
Éviter les sur-promesses
Qualité des données et robustesse des plateformes data
Plus généralement, les participants ont appelé à un pilotage plus fin des projets IA. « L’innovation IA ne se pilote pas avec des KPI financiers, mais avec des indicateurs de transformation », a par exemple fait remarquer l’un d’entre eux. Les organisations ont donc tout intérêt à développer un argumentaire autour des projets qui dépassent les seuls axes de réduction de coûts, pour se concentrer sur la valeur créée et les nouvelles capacités fournies par l’IA. Parmi les exemples mis en avant : la supervision avancée de situations complexes, par exemple de cyberattaques, pour filtrer et analyser un volume d’information ingérable humainement, ou encore la facilitation de l’appropriation d’autres technologies et de montées en compétences des collaborateurs.
Des partenaires engagés :
Sophie Troistorff, directrice générale France d’Elastic a trouvé important de débattre avec les participants des enjeux de souveraineté, d’efficience opérationnelle et de la réversibilité technologique. Sa posture : « Proposer une IA gouvernable, explicable, et économiquement soutenable. » Elastic a partagé des cas concrets dans différent secteur illustrant la vision de l’entreprise d’une IA pragmatique, intégrée à la production, sans dépendance opaque.
Jérôme Lecat, CEO de Scality a mis en avant les enjeux de résilience technologique et de maîtrise des données critiques. Avec un message : « Penser l’architecture comme un levier stratégique et non comme une simple commodité » pour insister sur les principes de souveraineté numérique non comme posture, mais comme capacité effective à décider où sont les données, qui y accède et à quelles conditions.
Pour le groupe Open, Manuel Pennequin et Stéphane Lefevre ont détaillé la nécessité d’une approche de confiance dans le cloud et l’IA. Ils ont partagé leurs réflexions sur l’importance de la sécurité embarquée dès l’amont des projets IA, et sur la montée en compétence progressive des écosystèmes clients, en donnant des exemples d’initiatives sur lesquelles leur entreprise était engagée.
