Cyber4Tomorrow : un an pour rendre la cybersécurité plus responsable et inclusive

Un an après son lancement, Cyber4Tomorrow fait le bilan de ses actions pour une cybersécurité durable et engagée. Aline Morestin, cheffe de projet, revient sur les initiatives menées pour sensibiliser le public, promouvoir la diversité dans le secteur et réduire l’impact environnemental du numérique.

Cyber4Tomorrow, c’est quoi ?

Aline Morestin : Cyber4Tomorrow, c’est une initiative lancée par le Campus Cyber et par Numeum. L’objectif est de s’adresser aux professionnels de la cybersécurité qui veulent s’engager et agir sur les enjeux sociétaux liés à la cybersécurité, pour qu’elle soit plus responsable et plus durable. Nous travaillons principalement sur trois axes : la sensibilisation du grand public, la diversité et l’inclusion dans le secteur de la cyber, et la meilleure prise en compte de l’impact environnemental de la cybersécurité.

Un an après le lancement, quel est le bilan ?

Aujourd’hui, nous avons plus de 120 membres signataires, un collectif dense et très investi qui mène de nombreuses actions. Nous avons également de plus en plus de RSSI qui nous approchent pour mieux intégrer l’impact environnemental de la cybersécurité et s’engager sur ces enjeux. Pour l’inclusion, nous menons de nombreuses interventions dans les écoles, notamment auprès des jeunes filles, grâce à de beaux partenariats mis en place.

Côté entreprises, quelle est la réception ?

Le projet a été très bien reçu par l’écosystème. Il aide à répondre aux politiques RSE existantes dans la majorité des entreprises et apporte une brique opérationnelle pour concrétiser leurs feuilles de route internes. Cyber4Tomorrow soutient aussi le pilier Cyber Sustainability, en accompagnant la mesure, la compréhension et la réduction de l’impact environnemental de la cyber, dans le respect des réglementations comme la CSRD.

Les fiches actions, comment évoluent-elles ?

Au lancement, nous avions 14 fiches actions disponibles. Aujourd’hui, nous en avons plus d’une vingtaine, mais l’idée est d’enrichir celles qui existent plutôt que de multiplier le nombre. Les fiches sont suffisamment génériques pour intégrer différentes ressources et restent vivantes grâce aux propositions des professionnels qui rejoignent le collectif.

Pouvez-vous donner un exemple concret d’une nouvelle fiche action ?

Par exemple, nous avons intégré des fiches sur l’accompagnement et l’aide à la sécurisation des ONG, en partenariat avec Hack4Values, Global Cyber Alliance et CyberPeace Institute. Avec leurs actions, nous avons co-créé une fiche et mis à disposition des ressources pour orienter les professionnels souhaitant s’engager sur ce type d’actions.