Dépendances, souveraineté, résilience… En décembre, Alliancy sur tous les fronts

Les fins d’année sont traditionnellement chargées en rencontres et événements, qui se glissent dans les quelques jours encore disponibles avant l’arrivée des fêtes. La semaine écoulée a été le signe que 2025 ne faisait pas exception ! Les équipes d’Alliancy étaient d’ailleurs au premier rang pour animer l’écosystème sur les thèmes forts qui nous tiennent à cœur : la maîtrise des dépendances stratégiques, les enjeux de souveraineté et la résilience des organisations. Le 8 décembre, Alliancy accueillait ainsi dans ses locaux une soixantaine d’acteurs de l’offre tech, éditeurs et ESN, pour sa dernière soirée Elevate de l’année, consacrée aux alternatives technologiques françaises aux acteurs dominants. Le 9 décembre, nous animions un afterwork organisé par SUSE en prolongement des travaux du Do Tank Alliancy « Maîtrise des dépendances technologiques », auquel le spécialiste de l’open source a participé. Et le 10 décembre, nous étions mobilisés sur le Resilience Day, événement organisé autour de l’Indice de Résilience Numérique, dans le cadre des API Days. Des rencontres qui ont aussi permis de se projeter sur l’année à venir.

Achever un premier cycle

Cette animation de l’écosystème auprès d’acteurs et de publics par nature très différents, depuis les éditeurs de logiciels jusqu’aux chief technology officers d’organisations publiques et privées, prend sa source dans le cycle 2025 mené par Alliancy sur le thème de la maîtrise des dépendances stratégiques. Un cycle qui a été incarné notamment par les travaux de notre Do Tank, menés avec neuf organisations pendant sept mois, et dont nous publions en cette fin d’année la synthèse des travaux sous la forme d’un Executive Summary. Il ne s’agit pas là de la ligne d’arrivée mais plutôt d’un point de départ qui annonce les nouveaux travaux à venir, permettant de mieux rendre actionnables pour les organisations les leviers des alternatives, technologiques et commerciales, à leur disposition.

Alliance franco-allemande

Les rencontres de ce début du mois de décembre en sont l’illustration. « Le 8 décembre, nous avons réuni des dirigeants qui ne sont pas de simples observateurs : ce sont les architectes opérationnels de notre liberté numérique » analyse Sylvain Fievet, CEO d’Alliancy. La soirée a permis de revenir sur les expériences et les propositions de valeur d’acteurs comme le spécialiste français d’IA générative LightOn, du « premier opérateur souverain d’infrastructure d’IA » Oreus AI, ou encore de DigDash qui « a prouvé qu’on pouvait sortir de Power BI ». L’occasion aussi de revenir sur l’importance de l’alliance franco-allemande pour structurer l’avenir numérique européen, à travers le regard d’Anne-Marie Calmeil, qui a pris la direction générale de T-Systems (groupe Deutsche Telekom) il y a quelques semaines. Un rappel net de l’importance de ce qui s’est joué lors du Sommet de Berlin, le 18 novembre dernier.

Le cas de l’open source

« Nous avons l’impérieuse nécessité de faire écosystème. Face aux bouleversements géopolitiques, l’enjeu n’est plus seulement de « survivre » ou de se protéger, mais de construire ensemble une véritable puissance numérique européenne », met aujourd’hui en avant Sylvain Fievet. Le sujet des alternatives européennes était également au cœur des échanges du 9 décembre, lors desquels Yann Lechelle (Probabl), Jean-Baptiste Courouble (Urssaf), Émeric Grangette (Sopra Steria) et Thomas Di Giacomo (SUSE) sont revenus sur les conditions qui permettent à l’open source d’être un levier pour maîtriser ses dépendances. Alors que de nombreuses idées reçues persistent sur les réalités de l’open source et de ses modèles, les participants ont pu s’intéresser à des cas de plans de sortie d’éditeurs propriétaires, remplacés par des briques open source, tout autant qu’aux enjeux RH qu’impliquaient ces choix. Le tout, sans dogmatisme.

L’urgence de mieux « faire écosystème »

Lors des API Days cette semaine, s’est également tenue pour la première fois une journée spéciale « Resilience Day », qui a orchestré témoignages et expertises autour de la naissance en 2025 de l’Indice de la Résilience Numérique. La création de cet outil, qui a eu lieu en parallèle de la tenue de notre Do Tank, apporte une corde de plus à l’arc des organisations pour pouvoir s’orienter, prendre des décisions et passer à l’action, face à ce qui semble être pour certaines « une montagne difficile à gravir ». Preuve qu’il est plus que jamais important que les uns et les autres se mobilisent collectivement plutôt que d’essayer de gérer des problèmes d’apparence insolubles en solitaire. Un message sur lequel Alliancy estime que l’on n’insistera jamais assez, comme le rappelle Sylvain Fievet : « Comme nous l’avons partagé lors du Resilience Day, nous avons les talents, nous avons les technologies, mais il nous manque encore trop souvent ce réflexe vital : les coopérations et l’envie d’agir ensemble. Le temps de l’isolement est fini. Place à la coopération ».