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Enquête – Les start-up, nouvelle obsession des grands groupes

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Comment permettre à un paquebot d’avoir la même agilité qu’un hors-bord ? La question taraude les dirigeants des grands groupes français, qui dépensent pourtant chaque année des centaines de millions d’euros en Recherche & Développement. Une pratique qui fait d’eux des leaders de leurs secteurs mais qui reste malgré tout insuffisante pour être au plus près du marché et des usages alors que l’ère numérique chamboule les positions autrefois bien établies. Avec une autre interrogation en arrière-plan : qui sera celui dont le secteur verra arriver en 2020 (ou avant !) le prochain Uber ou dont l’activité attirera le regard de Google ?

S’inspirer des start-up, s’ouvrir à leur agilité, secouer les vieilles habitudes, tout en capitalisant sur sa puissance industrielle est donc devenue une obsession pour les grands. En 2015, pas un jour ne passe ou presque sans que l’un des acteurs majeurs de l’économie française ne présente un programme ou une initiative favorisant les nouvelles formes d’innovations et les partenariats avec des structures de taille plus modeste.

Mais où en est réellement le CAC 40 en matière de coopération avec les start-up ? Entre Corporate Venture et partenariat privilégié avec une jeune pousse, en passant par la création d’incubateurs internes, les géants français disposent de toute une panoplie de possibilités pour booster leur démarche d’open-innovation.

Dans cette enquête, Alliancy, le mag dresse la liste des initiatives prises par chacun d’entre eux et s’intéresse aux différences de culture et de philosophie qui poussent les acteurs du CAC 40 à privilégier certaines formes d’open innovation à d’autres.

 

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