Huit DSI et directeurs des données de grands groupes comme Engie, Nestlé ou Ubisoft ont arpenté les stands du salon Big Data & AI à la recherche de solutions technologiques françaises. Une aubaine pour les startups sélectionnées, ravies de présenter leurs innovations à ces visiteurs de marque, et pour les cadres eux-mêmes, heureux d’échanger entre pairs sur leurs enjeux communs.
« Ce sont des pointures quand même », a commenté une exposante du salon Big Data & AI en voyant défiler huit DSI et directeurs des données (CDO) de grands groupes français sur le sol violet du village des startups. Issus d’entreprises comme Engie, Nestlé ou encore Ubisoft, ils ont déambulé le long d’un itinéraire préétabli par un organisme participant à la mission gouvernementale « Je choisis la French Tech ». “Tout est organisé de façon pro bono, chacun donne de son temps”, a précisé Antoine Le Feuvre, ambassadeur de la French Tech Corporate Community (FCC).
Prendre le pouls de l’innovation locale…
« La FCC a identifié les technologies qui pouvaient intéresser ces acteurs », a expliqué Émilie Pierre-Desmonde, directrice du salon se déroulant Porte de Versailles. En effet, tous étaient rassemblés par un besoin commun : « Ils cherchent des alternatives aux solutions américaines comme Copilot, des solutions françaises, souveraines et agentiques », a clarifié Bertrand Lafforgue, le dirigeant de Konverso, l’une des startups sélectionnées pour faire partie de cette «learning expédition ». Elles sont huit entreprises à avoir été choisies, une opportunité qui laisse les employés de Pricsellia « extrêmement reconnaissants ».
… et des conseils de ses pairs
« Cela permet de répondre à un des enjeux du salon, c’est-à-dire de rendre les acheteurs identifiables », a développé Emilie Pierre-Desmonde. Le groupe, réuni par leur besoin d’un LLM agentique pouvant être adopté à grande échelle, se démarque effectivement du lot. Carnet à la main, veste de blazer sur le dos, la bande attire l’attention d’autres visiteurs, curieux d’en savoir plus sur les stands suscitant un tel attroupement. Du côté des cadres, c’est d’abord un gain de temps mais aussi « l’occasion de se renseigner sur les dernières tendances, d’identifier de nouveaux acteurs ou encore d’obtenir des conseils de ses pairs », a énuméré Jean-Loup Loyer, CDO d’Eramet.
