Dans ce premier épisode de la saison 1, « Les DSI face à la Guerre des talents » , Bertran Ruiz reçoit Sébastien Louyot, Directeur IT Services de Doctolib. Présent depuis plus de 2 ans chez Doctolib ce dernier partage avec nous les conséquences de l’hypercroissance de la plateforme Doctolib sur son équipe, les enjeux de recrutement et d’adapter les façons de travailler.

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Sebastien Louyot, Directeur IT Services de Doctolib

Un besoin accru de nouveaux talents pour accompagner la croissance

Doctolib, au centre des attentions depuis ces deux dernières années, est la scale-up française la plus connue, permettant la prise de rendez-vous en ligne entre un patient et un médecin ou spécialiste de la santé.

Aujourd’hui, la plateforme compte plus de 300 000 médecins avec près de 69 millions de patients en France, en Italie et en Allemagne. Ce sont près de 2 300 personnes qui travaillent pour Doctolib avec un objectif de recrutement d’un millier de personnes en 2022.

Pour l’équipe IT Services de Sébastien Louyot, c’est une quinzaine de nouveaux collaborateurs (projects et product managers, …) qui doivent être recrutés d’ici la fin de l’année, pour accompagner les ambitions et la croissance de la plateforme.

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Un recrutement des talents IT sous tension malgré la notoriété de la marque employeur

Et bien que l’entreprise Doctolib soit reconnue, Celui-ci témoigne de sa difficulté à embaucher de nouveaux talents. Il l’explique notamment par le fait qu’il y ait une certaine d’exigence au niveau des talents que Doctolib recrute, mais aussi par l’hyper croissance de la société qui met le recrutement sous tension, et par la concurrence avec les grosses structures.

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Et pour séduire ses nouveaux talents, Doctolib mise d’une part sur ses missions et valeurs fortes, et des possibilités d’évolution de carrières non seulement par la voie management, mais aussi expertise.

Une façon de travailler qui a évolué, il faut donc s’adapter

D’après Sébastien Louyot, Doctolib, et le service IT, a dû revoir sa manière de travailler avec l’arrivée du Covid car pendant plus d’un an, le télétravail a été la norme en Europe. Ils ont mis en place une flexible policy où les collaborateurs choisissent soit d’être entièrement en présentiel, soit totalement en distanciel, soit en hybride. De cette manière, la plateforme s’est ouverte aux nouveaux profils qui travaillent constamment en télétravail. Ce n’est d’ailleurs pas la seule entreprise à repenser sa manière de travailler, Schneider Electric a décidé de digitaliser la fonction « Corporate Real Estate » et réduit donc les espaces qui lui sont alloués d’ici 2025.

Pour Doctolib, découvrir de nouveaux profils, leur permet de ne plus recruter que des profils français, allemands ou italiens puisque les équipes travaillent en anglais, mais de s’ouvrir à un nouveau marché à travers le monde.

Une étude a notamment été menée par Sharp, auprès de 6 000 employés de PME en Europe, concernant ce modèle de travail. Dans les résultats, les participants espagnols et néerlandais sont les plus favorables au télétravail à temps plein. Quant à la Pologne et l’Italie, le présentiel est plus populaire.

Les prochains challenges de l’équipe IT Services sont portés sur des sujets d’automatisation, de sécurité et de croissance. Avec la crise sanitaire et le rôle de Doctolib durant cette période, la plateforme a été mise en avant, et par ce fait, elle a été soumise à plus de risques de cyberattaques. Sébastien Louyot insiste donc sur l’amélioration continuelle que l’équipe IT Services doit mener sur la sécurité.  

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