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Puissance, fractures et ambitions : la tech mondiale en ébullition

 

Revue exPress’ du 17 octobre 2025 – Entre investissements records, tensions juridiques et ambitions nationales, la planète numérique s’est encore accélérée cette semaine.

 

Course mondiale à l’IA : Google investit 15 milliards de dollars en Inde pour y bâtir son plus grand centre hors des États-Unis un signal fort face à la rivalité technologique avec la Chine et l’Europe.

OpenAI signe un méga-contrat avec Broadcom pour des puces sur mesure, nouvelle étape de sa course à la puissance IA.

Coup dur pour la France, seule exclue du grand déploiement mondial de l’IA de Google. Le géant américain active son nouveau moteur de recherche conversationnel dans plus de 200 pays, mais pas dans l’Hexagone. En cause : le bras de fer sur les droits voisins, cette loi qui oblige Google à rémunérer les médias français. Résultat : la France est mise à l’écart de la révolution IA de Google, le temps que le flou juridique sur la rémunération des éditeurs soit levé.

L’intelligence artificielle française porte un nouveau visage. Celui de Anne Le Hennanf, qui devient ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique au sein du second gouvernement Lecornu. À son portefeuille se rajoute le sujet des télécoms, qui avait été transféré au ministère de l’Industrie sous le gouvernement Barnier.

Claude Bernard lance une IA médicale 100 % française pour contrer la domination américaine dans la santé numérique.

Le bras de fer continue autour de SFR. Après le rejet de leur première offre, Bouygues Telecom, Free et Orange maintiennent leur proposition commune de 17 milliards d’euros pour racheter une large partie des actifs de l’opérateur. Altice France, la maison mère de SFR, a pour l’instant fermé la porte, mais les trois concurrents espèrent encore rouvrir le dialogue. En parallèle, les syndicats alertent sur le risque de milliers de suppressions d’emplois si le projet de rachat se concrétise.

L’intelligence artificielle commence à coûter cher aux jeunes actifs. Selon une étude BSI, un quart des entreprises françaises ont déjà supprimé des postes juniors en 2024, remplacés par des outils d’IA. La tendance devrait s’accélérer cette année, alors que seuls 28 % des employeurs prévoient de former leurs équipes à ces nouvelles technologies.

Un record européen. La start-up Probabl a récolté 13 millions en levée de seed, complétant ainsi le financement de sa phase d’amorçage à hauteur de 18,5 millions d’euros.

Comment implémenter l’IA Act ? Le Cigref, l’association des grandes entreprises utilisatrices du numérique, a publié son rapport d’orientation stratégique pour 2025. Celui-ci contient un guide d’implémentation de la réglementation européenne ainsi que des prédictions pour 2040. Autonomie stratégique, cyber résilience et compétitivité européenne ont été discutées en présence des DSI français.
 

 

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