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Bilan sur la conception responsable des services numériques

 

Les agences de régulation, Arcep et Arcom, ont inauguré la première édition du Forum des parties prenantes de l’écoconception numérique. Celui-ci arrive un an après la publication d’un guide promouvant la création des services numériques dans le respect des limites planétaires.

 

Le 19 mai 2025 marquait le lancement du Forum des parties prenantes de l’écoconception numérique. L’évènement parisien était dédié à l’intégration des caractéristiques environnementales dans la conception d’un service numérique. Un enjeu de taille puisque, pour rappel, l’empreinte carbone du numérique devrait tripler entre 2020 et 2050, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). À la suite de ce constat, l’Arcep et l’Arcom ont publié un guide de 78 mesures à destination des entreprises. Ce document, nommé référentiel général de l’écoconception des services numériques (RGESN), détaillent les critères essentiels à prendre en compte pour réduire l’impact environnemental d’un service. Il liste ainsi les questions à se poser au moment de la conception d’un service et proposent des moyens de mise en œuvre puis de test ou de contrôle.

 

S’ajuster pour l’international

 

Un an après cette publication, les entreprises ayant commencé son implémentation, telles que Thales ou la SNCF, ont été invitées à témoigner. Le but : communiquer autour des obstacles rencontrés afin de faciliter la prise en main du RGESN. Une session de travail collaborative a été initiée lors de l’évènement, afin d’ajuster son contenu par rapport aux retours du terrain et aux évolutions technologiques. L’objectif à long terme étant de promouvoir l’initiative du référentiel auprès d’acteurs européens et internationaux. Une approche globale et multipartite est effectivement essentielle à la réduction de l’empreinte environnementale du numérique.

 

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