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Dimension Data, de l’Europe aux routes du Tour de France…

La Commission européenne vient de confier le contrat-cadre relatif à la gestion de ses centres de données au sud-africain Dimension Data. Filiale de NTT, c’est aussi la société qui fournit aux commentateurs sportifs toutes les données sur le Tour de France pour ASO…

Le groupe sud-africain Dimension Data, filiale de l’opérateur japonais NTT, a décroché le contrat ICT européen Oasis II, d’un montant de 105 millions d’euros sur sept ans. C’est le plus important contrat de services que sa filiale DiData BeLux n’ait jamais signé avec la Commission européenne avec laquelle le groupe collabore depuis plusieurs années.

Oasis II porte sur l’externalisation et l’optimisation des services informatiques (serveurs, virtualisation, stockage, sauvegarde, centres de données…) et l’ensemble de la gestion des projets. La division BeLux de Dimension Data l’a emportée face à cinq autres candidats.

En parallèle, Dimension Data poursuit inexorablement sa montée dans le cyclisme et le sport plus largement ! Depuis l’an dernier, en tant que « sponsor technologique », c’est du moins ce que traduit son partenariat signé pour cinq ans avec Amaury Sports Organisation (ASO), l’organisateur du Tour de France cycliste. Durant tout l’événement, le groupe sud-africain collecte et analyse les données de la course la plus célèbre du monde, avec ses quelques 3,5 milliards de spectateurs annuels que ce soient le long des routes, devant leur téléviseur, leur ordinateur ou sur leur smartphone…

Les différentes informations (vitesse, géolocalisation, paramètres des coureurs…) récupérées grâce à un capteur positionné sous la selle de chaque vélo, sont remontées vers les datacenters de Dimension Data, via un camion dédié (datacenter mobile). Une fois analysées, elles sont ensuite redispatchées vers les commentateurs, installés dans les avions et hélicoptères qui suivent les coureurs de la Grande Boucle… « On veut faire vivre la course à tous les spectateurs – web, physiques ou mobiles -, en proposant un suivi des coureurs en temps réel », explique Pierre Michel, directeur général de Dimension Data France. Et, cette année, Dimension Data compte encore bien accélérer.

Après le rachat de Oakton, une société spécialisée dans la Data Analytics basée en Australie que Dimension Data a acquise en novembre 2014, une « BU Sport » a été créée, fin 2015, dans le groupe, dirigée par Adam Foster, directeur Group Executive/Sports Practice. « Elle compte une trentaine de personnes, et s’intéresse à tous les sports », précise-t-il. Cette BU vise à fournir des solutions technologiques numériques aux organisations sportives à travers le monde. Elle assure également la gestion du partenariat officiel de Dimension Data avec Ryder Cycling, propriétaire de la première équipe cycliste professionnelle africaine à participer au Tour de France. Depuis janvier dernier, cette équipe s’appelle d’ailleurs « Team Dimension Data ». Ainsi, pour la première fois, le groupe disposera d’une équipe à son nom dans le Tour (voir photo du maillot officiel).

Toutes ces initiatives font suite au succès du partenariat avec ASO, que ce soit dans les domaines de l’analyse de données en temps réel, l’infrastructure cloud agile, les plateformes numériques ou les solutions de mobilité… Les plates-formes créées pour le Tour de France, ainsi que l’offre de solutions et de services de Dimension Data, « permettent notamment de rendre les expériences sportives de plus en plus numériques ».

Pour la petite histoire, en juin-juillet dernier, quand Dimension Data gérait les données du Tour de France, les attaques sur leur système, ont été multipliées par 10… Mais toutes ont été contré.

Chiffres clés Dimension Data

6 pôles métier sur 10 disposent d’un budget propre pour acheter des technologies collaboratives

Le rapport 2016 sur les entreprises connectées de Dimension Data* propose un panorama des stratégies collaboratives déployées. Il met en exergue les tendances et bouleversements au sein des grandes entreprises à travers le monde : ainsi, les responsables de pôles métier ont de plus en plus de poids dans le choix des technologies qui leur sont indispensables pour mener à bien leurs activités.

Dès lors qu’il s’agit d’élaborer la stratégie « collaborative » d’une entreprise, 89 % estiment que les responsables de pôles métier (et autres décideurs non informaticiens) jouent un rôle prépondérant dans la définition et l’exécution de cette stratégie. L’étude a été réalisée auprès de 900 participants dans 15 pays. Les directeurs informatiques, DSI et responsables métier interrogés travaillent tous dans des entreprises comptant plus de 1 000 salariés.

* selon le rapport 2016 sur les entreprises connectées : http://www.connectedenterprisereport.com/?utm_source=PressRelease&utm_medium=Link&utm_campaign=connected_enterprise

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