Malgré un contexte économique et politique incertain, les startups françaises ont maintenu leur dynamique de recrutement, avec une croissance de l’emploi légèrement supérieure à celle enregistrée en 2024.
La French Tech a généré 16 000 emplois supplémentaires au premier semestre 2025, soit une hausse de 4,6 % par rapport à janvier, selon le baromètre de l’emploi de Numeum. Cette progression dépasse légèrement celle observée sur la même période en 2024 (+4 %). Le marché se caractérise par une relative stabilité : les créations d’emplois ont reculé de 43 % mais les suppressions ont baissé de 33 %, réduisant la mobilité des effectifs. Plus d’un tiers des startups n’ont ni embauché ni réduit leurs équipes. Côté géographie, deux tiers des postes créés se concentrent en Île-de-France, tandis que l’Auvergne Rhône-Alpes continue de tirer la croissance dans le sud, où se concentre l’essentiel du reste des embauches.
Numérique, SaaS et IA en tête des recrutements
Le classement sectoriel connaît un changement notable : les services numériques prennent désormais la première place des secteurs recruteurs, devant la GreenTech et l’industrie. En termes d’offres technologiques, les startups spécialisées dans le SaaS ont créé le plus d’emplois sur l’ensemble du semestre, mais ce sont celles de l’intelligence artificielle qui ont dominé en juin. Au total, l’étude s’appuie sur l’analyse par l’IA Motherbase de 14 455 startups françaises. Pour Numeum, ces résultats témoignent de la capacité de la French Tech à résister dans un environnement économique moins favorable. L’organisation appelle toutefois à la prudence, rappelant que la deuxième moitié de l’année est souvent moins dynamique que la première.