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Le CNNum, bien armé pour « penser demain »

Suite au départ de Mounir Mahjoubi de la présidence du CNNum il y a près d’un an, aujourd’hui secrétaire d’État au numérique, le Conseil national du numérique reprend du service, avec la nomination hier d’une nouvelle présidente, en la personne de Marie Ekeland, cofondatrice de Daphni et de France Digitale. Elle est entourée de 15 hommes et 14 femmes.

Marie Ekeland a cofondé, en 2012, France Digitale (la voix des patrons du numérique), après avoir participé au mouvement des Pigeons. ©CNNUM

Marie Ekeland a cofondé, en 2012, France Digitale (la voix des patrons du numérique), après avoir participé au mouvement des Pigeons. ©CNNum

Mounir Mahjoubi a passé la main ! L’ancien président du Conseil national du Numérique (CNNum) de l’année 2016, a présenté hier, le 11 décembre, les 30 membres de cette commission consultative indépendante, renouvelée pour trois ans par décret du président de la République, sur proposition du secrétaire d’État au Numérique.

Créé en 2011 sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, le CNNum représente l’écosystème du numérique en France (entrepreneurs, investisseurs, chercheurs et société civile) et a en charge de conseiller le gouvernement sur ces questions, comme travailler collectivement sur différents sujets.

« Il est temps de quitter les seuls débats d’experts et de nous mettre au plus près de la réalité des hommes et des femmes, de leur quotidien, de leur avenir et de leurs droits, a ainsi écrit dans une tribune hier, Marie Ekeland, 42 ans, première femme à diriger ce Conseil. Chaque jour, cette transformation numérique fulgurante nous pousse à de nouveaux arbitrages. Il nous faut garder une hauteur de vue, anticiper les implications de nos choix, replacer nos discussions au cœur de la société. Car c’est d’elle et de ses membres dont il s’agit ».

Fondatrice du fonds d’investissement Daphni et de l’association France Digitale, Marie Ekeland, qui faisait partie du conseil précédent en tant que simple membre, tient à marquer la différence en élargissant les sujets et les membres du CNNum. Dix d’entre eux représentent ainsi le secteur académique, dix autres le monde de l’économie et, enfin, le dernier corps, regroupe des acteurs de la société civile. Dans l’équipe, on retrouve ainsi des profils très variés, dont de fins connaisseurs de l’industrie comme :

Des créateurs de start-up comme :

Mais aussi des « banquiers », avec :

Ou, encore, de grands noms de la recherche tels que :

Dominique Dron, passée notamment par l’Ademe, l’Ifremer et l’Inra qui a dédié sa carrière au développement durable

Et Antoine Petit, PDG d’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) ;

Ensemble, ils pourront réfléchir notamment aux conséquences de l’arrivée en force de l’intelligence artificielle et de la robotisation ; à la cyber-stratégie/cyber-sécurité, au droit des données et des plates-formes, tout comme à la réduction de la fracture numérique, à l’usage des technologies numériques au service de la planète ou à l’action publique… Des sujets qui seront précisés plus en détail lors de la publication d’une feuille de route début 2018.

« La pluralité des opinions est nécessaire pour alimenter un débat qui doit désormais aller au-delà des frontières historiques du numérique afin d’englober plus largement la société française et sa complexité. […] C’est pour cela que le CNNum va se doter d’une galaxie de partenaires et ira encore plus loin dans sa méthodologie de consultations physiques et en ligne », conclut la présidente.

Pour connaître dans le détail la composition du CNNum

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