[🎥Présidentielle] La souveraineté numérique selon Valérie Pécresse

Alliancy, avec ses partenaires que sont les Think Tank et associations de professionnels du numérique PlayFrance, IT50+, Institut G9+, Jedi et European Champions Alliance, ont souhaité rencontrer tous les candidats à la Présidentielle, qui veulent bien se prêter à l’exercice, pour parler numérique et souveraineté. Pour notre première rencontre, nous avons échangé avec Valérie Pécresse, au sein de la Fabrique, son QG de campagne.

 La candidate Les Républicains (LR) voit la souveraineté numérique comme un incontournable pour la France et l’Europe. Les décisions se prennent d’ailleurs majoritairement à ce niveau, mais la France doit jouer de toute son influence pour agir pour un numérique plus protecteur et respectueux de la personne et de son intégrité en ligne.

Si la candidate salue la réussite de la French Tech et des levées de fonds records, elle souhaite aller encore plus loin, rappelant qu’en France, les entreprises ont en effet levé 11 milliards d’euros en 2021 (x 2 par rapport à 2020), quand l’Allemagne en lève 15 milliards et le Royaume Uni 28 milliards…

Elle souhaite notamment mieux accompagner la création de licornes industrielles (deeptech) et rappelle l’importance de choisir des domaines stratégiques sur lesquels investir en matière de recherche (quantique, spatial, cybersécurité, IA…). Elle insiste toutefois sur le fait que si le numérique apporte de nombreuses solutions aux défis sociétaux (sécurité, éducation, santé…), il est essentiel qu’en parallèle le secteur réduise son empreinte carbone.

La candidate rappelle également l’urgence pour l’Etat de faire confiance aux acteurs français et européens de l’IT, indispensable pour renforcer notre souveraineté. Les technologies françaises et européennes seraient donc favorisées, sachant que l’Etat devrait s’appuyer sur les fournisseurs d’un véritable « cloud souverain ».

Enfin, Valérie Pécresse prépare une loi « Souveraineté et Responsabilité numérique » qui traitera des quatre grands piliers de la souveraineté que sont les infrastructures, les logiciels et algorithmes, les données et la sécurité, tout ceci en co-construction avec les acteurs concernés. Un parquet national cyber serait également mis en place pour lutter contre la cybercriminalité visant la France.