E-santé : Rythm lève 10 millions d’euros pour améliorer le sommeil

Quentin Soulet de Brugière et Hugo Mercier ont respectivement 25 et 23 ans. © Rythm

Quentin Soulet de Brugière et Hugo Mercier ont respectivement 25 et 23 ans. © Rythm

Un mois après le lancement de son premier produit, la start-up Rythm annonce une levée de fonds de 10 millions d’euros auprès du Dr. Laurent Alexandre, investisseur renommé dans le secteur des biotechnologies, du patron de Free, Xavier Niel, et d’institutions publiques. Ce financement va permettre à la jeune pousse de commercialiser Dreem, un bandeau connecté qui vise à améliorer la qualité du sommeil et de recruter 10 personnes.

Fondée en juillet 2014 par deux Polytechniciens, Quentin Soulet de Brugière et Hugo Mercier, Rythm souhaite créer de nouveaux produits pour améliorer notre quotidien…et tout commence par le sommeil ! Le bandeau Dreem bénéficie d’une technologie de capteurs qui suit et analyse l’activité cérébrale en temps réel. Des stimulations sonores sont transmises à des moments précis du cycle de sommeil pour accroître la qualité de l’une des phases clés : le sommeil profond. Des tests cliniques seront prochainement menés en collaboration avec l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA) et une équipe académique afin d’évaluer l’efficacité du bandeau sur des personnes ayant des habitudes de sommeil anormales.

Dreem est disponible au prix de 349 euros. © Rythm

Dreem est disponible au prix de 349 euros. © Rythm

Basée à Paris et San Francisco, la jeune société ne compte pas s’arrêter au « bien dormir ». « Au-delà de Dreem, nous travaillons avec des doctorants experts et notre équipe d’ingénieurs et de scientifiques afin de trouver diverses solutions répondant aux problèmes du quotidien tels que la qualité du sommeil, l’apprentissage, le divertissement et bien d’autres secteurs qui n’ont pas encore été explorés. Pour nous, ce n’est que le début », souligne Hugo Mercier, CEO de Rythm.

Et les deux fondateurs ont la capacité de le faire : en deux ans, ils ont déjà recruté 50 salariés, majoritairement des ingénieurs et neuroscientifiques.

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