Selon une étude menée par Cybernews, 67 % des institutions gouvernementales de l’Union européenne présentent une posture de cybersécurité jugée « à haut » ou « critique » risque. Aucune n’obtient la note A ou B.
Fondée sur l’analyse de 75 entités publiques à travers l’UE, le Business Digital Index (BDI) révèle que plus des deux tiers ont reçu une note D ou F, en raison de multiples failles de sécurité : mauvaises pratiques sur les mots de passe, vulnérabilités à l’usurpation d’e-mails, ou encore configurations SSL/TLS défaillantes. L’ensemble des institutions analysées a subi au moins une fuite de données, et près de la moitié de celles notées F ont connu une violation récente. 85 % de leurs employés réutilisent des mots de passe déjà compromis, un signal d’alerte majeur pour la sécurité interne.
Des pratiques de sécurité largement insuffisantes
L’étude pointe une absence généralisée de bonnes pratiques numériques. Des vulnérabilités affectent la quasi-totalité des infrastructures analysées : 100 % des institutions notées F et C, et 92 % de celles notées D, présentent des défauts de configuration susceptibles d’exposer les données à des attaques de type « man-in-the-middle ». Les domaines vulnérables au spoofing d’e-mails sont également omniprésents. Si le score moyen est de 71/100, la méthodologie du BDI classe ce niveau comme à haut risque. Pour Cybernews, ces résultats illustrent une urgence à renforcer la sécurité numérique des gouvernements de l’UE.
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