Cybersécurité : Venafi lève 100 millions de dollars pour accélérer sa croissance

A l’issue d’un tour de table conduit par TCV et avec la présence d’investisseurs tels que Questmark Partners et NextEquity Partners, l’entreprise américaine a annoncé fin novembre la conclusion d’une levée de fonds d’un montant de 100 millions de dollars.

| Cet article fait partie du dossier « Sécurité : ceux qui font bouger les lignes »

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Créée en 1998 par Russel Thornton et Ben Hodson, Venafi est spécialisée dans les certificats de sécurité et la gestion des identités. La firme américaine entend dorénavant étendre son expertise à la protection de l’identité des machines et à la sécurisation des communications entre machines dans le contexte de l’Internet des objets (IoT). Elle protège les types d’identité machine en orchestrant les clés cryptographiques et les certificats numériques pour SSL/TLS, IoT, mobile et SSH. Venafi fournit également une visibilité globale des “identités machine” et des risques associés pour l’entreprise étendue.

Avec cette levée de fonds, la firme basée à Salt Lake City va considérablement accélérer sa croissance et renforcer sa place prépondérante sur le marché de la cybersécurité. Elle entend donc se munir des moyens nécessaires pour mettre en oeuvre une remédiation automatisée qui réduit les risques de sécurité et de disponibilité liés à des identités de machines faibles ou compromises. Cette approche permet également de sauvegarder le flux d’informations vers les machines de confiance et en empêchant les machines non fiables de communiquer.

Soucieuse d’alimenter et étendre l’écosystème de “l’identité machine”, Venafi a décidé d’allouer 12,5 millions de dollars de l’investissement à destination des développeurs tiers qui souhaitent contribuer à l’intégration de son expertise sur le sujet dans de nombreuses entreprises. Tous développeurs, consultants, intégrateurs systèmes, éditeurs et start-up spécialisés dans la cybersécurité pourront donc potentiellement bénéficier de ce fonds de développement de la protection de “l’identité machine”.