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Atos et la start-up Huma s’associent pour améliorer la qualité des soins

Atos et Huma, spécialiste du numérique en santé, annoncent un partenariat mondial, d’une durée de 5 ans, visant à transférer les soins de santé et les essais cliniques de l’hôpital à la maison. Ce partenariat se concentrera sur la plateforme modulaire développée par Huma, qui permet la création d’ « hôpitaux à domicile virtuels » à l’échelle locale ou nationale, et vise à aider les industries pharmaceutiques et de recherche à mener des essais cliniques internationaux complexes de manière décentralisée. La plateforme est déjà utilisée aux États-Unis et en Europe pour optimiser le suivi de diverses maladies, dont les troubles du rythme cardiaque, le diabète ou le Covid-19.

Atos et la start-up Huma s’associent Atos mobilisera son expérience dans la mise en œuvre et la mise à l’échelle de projets de transformation complexes pour accélérer l’adoption des technologies de Huma. Le Groupe prévoit d’investir jusqu’à 20 millions d’euros dans la R&D et les ressources commerciales, notamment des consultants et commerciaux spécialisés. L’investissement en R&D permettra d’accélérer l’intégration de la plateforme Huma avec d’autres plateformes cliniques de premier plan et développer un module vidéo dédié.

L’immense pression exercée par la pandémie de Covid-19 sur les systèmes de santé a mis en évidence les faiblesses des modèles actuels, déjà mis à rude épreuve par le vieillissement des populations et l’incidence croissante des maladies chroniques dans le monde. Dans un tel contexte, l’innovation est nécessaire pour améliorer la qualité des soins délivrés aux patients et l’efficacité globale de la chaîne de soins. L’approche d’Atos et d’Huma signifie que les patients sont suivis en dehors de l’hôpital et bénéficient d’une intervention clinique proactive en temps opportun, avant que cela ne soit nécessaire. Cette démarche permet d’optimiser l’utilisation des ressources, d’améliorer les résultats des patients et de réduire les coûts des soins de santé à long terme.

Les premiers résultats ont montré que la plateforme de Huma, déjà mise en œuvre au niveau national en Allemagne, en Angleterre et aux Émirats arabes unis, permet de pratiquement doubler la capacité des hôpitaux.

Robert Vassoyan, responsable de la division Santé et Sciences de la vie chez Atos, a déclaré : « Nous sommes très enthousiastes à l’idée de collaborer avec Huma. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous participerons à l’évolution des modèles de soins vers une approche intégrant davantage de réactivité et de proactivité. Huma s’avère être un partenaire de choix pour la réalisation de cette mission qui, en contribuant au bien-être de nos proches et de la société tout entière, trouve un écho en chacun de nous ».

Dan Vahdat, PDG et fondateur de Huma, a déclaré : « Ce partenariat permettra à Huma de changer d’échelle. Nous avons déjà prouvé que nous pouvions créer une solution adaptée à une nouvelle maladie en seulement quelques semaines, comme nous l’avons fait pendant la pandémie actuelle, et que nous pouvons mettre en service plus de 100 cliniques en une seule journée. Atos nous permettra de consolider notre travail pour offrir des services à grande échelle, partout dans le monde, dans le cadre de prestations de soins et de collaborations pharmaceutiques. Cette approche permettra à un plus grand nombre de personnes de vivre mieux et plus longtemps ».

Le partenariat bénéficiera de la plateforme logicielle de premier plan de Huma et de ses plus de 40 brevets, ainsi que de l’expertise reconnue d’Atos en matière de services numériques, depuis leur création jusqu’à leur déploiement et leur administration, et en matière de gestion du changement.

Le partenariat commencera par une phase d’intégration, qui permettra le déploiement de capacités de mise sur le marché au niveau mondial. Il combinera également l’expertise d’Atos en matière de transformation digitale, de support et d’infrastructure, avec l’expertise de Huma en matière de soins numériques, d’essais cliniques et de biomarqueurs. Les deux entreprises prévoient que le service combiné atteindra 100 millions d’euros de revenus par an au cours des quatre premières années.