Blablacar fête ses 100 millions d’utilisateurs dans le monde !

Lors d’une conférence de presse en ligne ce mardi 19 octobre, Blablacar a profité de son 15ème anniversaire pour faire le point sur son activité. Depuis sa création en 2006 par Frédéric Mazzella, Francis Nappez et Nicolas Brusson, la plateforme de covoiturage souhaite devenir une solution technologique qui démocratise le transport alternatif et multimodal à travers le monde. 

Nicolas Bosson, un des cofondateurs de Blablacar, lors de la conférence du 15ème anniversaire de la plateforme.

Nicolas Bosson, un des cofondateurs de Blablacar, lors de la conférence du 15ème anniversaire de la plateforme.

« Quand nous avons créé Blablacar en 2006, il n’y avait pas encore d’Iphone et le principal réseau social était Myspace, lance Nicolas Bosson, un des cofondateurs de la plateforme. Notre projet s’appelait covoiturage.fr et c’était le début d’une aventure à laquelle peu de gens ne croyaient ». 

Aujourd’hui, le 15ème anniversaire de Blablacar a le goût de revanche : la communauté a passé le cap des 100 millions de membres. « Blablacar a désormais une approche mondiale sur trois continents, ajoute Frédéric Mazzella dans une vidéo enregistrée pour l’occasion. C’est la preuve que la France et l’Europe ont une carte à jouer dans les grands défis de demain. »

Si Blablacar peut se targuer d’une croissance exponentielle malgré la crise sanitaire, c’est avant tout lié à son internationalisation entamée depuis 2015. Sa présence dans 22 pays dans le monde représente dès lors 80 % de ses activités. La plateforme qui compte 30 000 nouveaux membres chaque semaine en France et plus de 350 000 dans le monde souhaite d’autant plus devenir une application mobile globale de mobilité partagée.

Le bus comme nouveau levier de croissance

Si la loi d’orientation des mobilités de 2019 et le récent forfait mobilités durables (FMD) ont fortement contribué à la promotion des pratiques de mobilité partagée, c’est bien à l’international que Blablacar va probablement tirer le plus de profits. 

À ce sujet, la société a identifié d’immenses marchés à l’étranger autour du transport par bus. C’est le cas au Brésil, en Russie ou encore en Afrique, où les opérateurs chargés des trajets de longue distance n’ont pas encore entrepris leur mutation vers le numérique. 

Ce grand “levier de croissance hors Europe dans les années à venir” pousse Blablacar à devenir une vraie plateforme technologique du transport multimodal, permettant à chaque pays de rendre leurs différents systèmes de transport interopérables. Cela vaut pour le covoiturage, le bus mais aussi le train – notamment en France où ces usages sont les plus répandus.

Une réponse aux enjeux sociaux et environnementaux

Nicolas Brusson entrevoit pour l’avenir une évolution des usages vers un “mix entre les modes de transport”. L’objectif est donc de porter cette offre de mobilité multimodale auprès des territoires. Car l’enjeu semble bien local et social avant tout : il est déjà lié au désenclavement de régions rurales d’une part, mais aussi à la prise de conscience environnementale sur la mobilité. 

Après une année 2021 quasi blanche dans le secteur du transport, Blablacar souhaite se placer au plus près des préoccupations sociales liées à l’écologie et le pouvoir d’achat. Un dernier point plutôt pertinent alors que les coûts de l’énergie en France sont en train de flamber (gaz, électricité et essence).