Cloud : Les entreprises jugent les infrastructures hybrides trop complexes

© Sungard Availability Services

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La majorité des entreprises qui passent à une infrastructure informatique hybride – combinaison entre Cloud privé, Cloud public, infrastructures sur site, SaaS, technologies héritées et hébergement de Co-location – le font pour des raisons stratégiques : pour deux tiers des entreprises françaises, c’est la première étape pour le passage au Cloud. Pourtant ce choix entraine une plus grande complexité de gestion pour les responsables informatiques d’après une étude européenne réalisée par Sungard Availability Services. Le prestataire de services pour la gestion d’infrastructures informatiques indique ainsi que 45% des entreprises européennes pensent ne pas posséder les compétences nécessaires pour gérer correctement des environnements informatiques hybrides.

Le passage à une infrastructure hybride représente un coût élevé pour les entreprises, au-delà de l’investissement de départ, sa maintenance représente un coût moyen supérieur à 985 000 euros par an selon l’étude. « La plupart des organisations Européenne ne souhaitent pas basculer du jour au lendemain vers le Cloud. L’informatique hybride est donc un passage obligé des systèmes traditionnels vers des services Cloud. Il est troublant de s’apercevoir que près de la moitié des répondants se sentent incapables de faire face à ce niveau accru de complexité », commente Keith Tilley, Vice-Président Exécutif Global Sales & Customer Management Services chez Adobe Sungard AS à propos de cette étude.

L’étude révèle également que pour 52% des responsables informatiques français et pour 45% de leurs homologues européens, la complexité de ces infrastructures informatiques est une entrave à leur capacité d’innovation. « Malgré la complexité et les coûts que représente l’informatique hybride, cette démarche en vaut la peine, ils devront tôt ou tard faire face à ces problèmes et investir dans les compétences et les technologies qui leur permettront de tirer le meilleur parti de leurs environnements Cloud pour stimuler l’innovation et acquérir un avantage concurrentiel », conclu Keith Tilley.