Workshop « Clouds verticaux : quels sont les secteurs qui vont vraiment en profiter ? »

La maturité des entreprises sur leurs transformations numériques et en particulier sur les remises en question IT qui les rendent possibles, n’a jamais été aussi importante. Les organisations portent aujourd’hui un regard beaucoup plus acéré sur la pertinence à long terme de leurs choix face à leurs spécificités, par activité ou par secteur. En quelques mois, cette analyse est notamment devenue beaucoup plus influente sur la question du cloud ; et plus spécifiquement encore quand on regarde la situation au niveau des « core applicatifs », c’est-à-dire des applications les plus critiques pour une activité. 

Dans les secteurs industriels, des transports, de l’énergie, mais aussi de la santé ou du retail par exemple, la question se pose désormais de savoir comment continuer la transformation. Beaucoup d’initiatives ont déjà été menées, mais il s’agit de ne pas rester au milieu du gué. Les grands noms des cloud généralistes peuvent-ils correspondre suffisamment à des besoins sectoriels spécifiques ou faut-il, en connaissance de cause, s’intéresser aux promesses d’approches plus verticalisées telles qu’elles se sont développées ces derniers mois ? Il est devenu urgent d’accélérer le partage d’expériences sur la « confrontation au réel », quand ce dernier intègre des usines, des entrepôts, des enjeux de supply chain…  

Avec ce nouveau workshop « Les défis d’un nouveau monde », organisé en partenariat avec Capgemini et Oracle, des décideurs IT sont venus partager les réalités sectorielles qui pèsent sur leur transformation cloud aujourd’hui, mais aussi les attentes qu’ils ont vis-à-vis du marché : A chaque secteur ses contraintes : quelles sont celles qui influencent le plus les DSI et les stratégies de transformation ? Cyber, data, edge… Quelles sont les tendances technologiques qui orientent le plus les arbitrages à venir ? Qu’attendent les décideurs IT de l’écosystème et de l’offre technologique à ce stade de leur transformation ? 

Roland Bouchut, DSI France & Europe du Nord – Adecco

 « Malgré des activités différentes, cet atelier montre bien que nous sommes tous entrés de plain-pied dans le cloud et qu’il nous faut maintenant nous renforcer. Comment amener plus de cohérence ? Comment sortir de toutes les petites solutions SaaS spécialisée qui composent notre écosystème pour avoir une approche plus globale et rationnelle ? Jusqu’à présent, notre transformation est passée par une migration IT sur des cloud « horizontaux » généralistes… Mais la possibilité de cloud plus verticaux pose de nouvelles questions : si tout un secteur utilise une offre cloud spécialisée sur son cœur de métier, par exemple le « search and match » de candidats dans notre activité du recrutement et des ressources humaines, comment les différents acteurs pourront-ils continuer à se différencier ? »

Xavier Prieur, Directeur des opérations – Bolloré Transports & Logistics

 « Cloud Verticaux : En tant qu’entreprise internationale, les enjeux de compliance étendus aux législations de nombreux pays différents, ont un impact réel sur nos choix dans la transformation cloud. Il est difficile de dire si une approche de cloud vertical sur notre secteur permettrait de mieux répondre à cela.

Cloud verticaux/transversaux : Les problématiques de dépendance vis-à-vis d’un offreur ou d’une technologie ne sont pas nouvelles et pas intrinsèquement liées au cloud, mais il faut souligner qu’aujourd’hui les acteurs métiers n’ont pas tendance à penser la question de la réversibilité dans les projets, et que trop souvent celle-ci va être soulevé par les juristes en fin de processus. C’est un des sujets sur lesquels il est urgent de pouvoir apporter des réponses. 

Sécurité : Un autre aspect structurant pour l’avenir, c’est la visibilité et l’harmonisation nécessaire en matière de cybersécurité : nous sommes encore trop livrés à nous-mêmes, alors que rien ne communique vraiment entre les différentes offres cloud et en particulier sur ces aspects de sécurité. »

Vincent Gayrard, Chief Digital & Information Officer – EDF Renouvelables

 « Chez EDF Renouvelables, nous nous inscrivons pleinement dans la stratégie SI du Groupe EDF mais avec des spécificités relatives à notre activité, notre taille et notre répartition mondiale. Nous avons effectué un move to cloud d’une partie de nos systèmes d’information de gestion et industriel, depuis nos datacenters ; Comme il s’agissait des applications les plus sensibles, nous ne pouvions pas l’imaginer dans un cloud public de type AWS et nous avons retenu la solution Hosted Private Cloud d’OVH.

Cependant, notre stratégie est multicloud, avec des choix généralistes pour les activités Corporate et Digital Workplace et d’autres plus verticaux pour certaines activités métiers comme les opérations de maintenance, la GMAO… Mais il faut reconnaître que le concept de « cloud vertical » résonne surtout aujourd’hui avec du SaaS pour des services spécialisés Corporate ou du développement spécifique sur du PaaS AWS. Or, autant il n'est pas si difficile de sortir d’usages IaaS, voire SaaS pour une entreprise, autant cela est beaucoup plus compliqué pour le PaaS et les millions de lignes de code qui peuvent être développées dessus. Nous sommes donc très attentifs aux notions de dépendance et de réversibilité vis-à-vis des offreurs cloud. »

Michel Delbecq, Group CIO – Elis

 « Nous sommes aux prémices de la migration cloud, mais nous remarquons déjà à quel point les sujets liés à la protection des données, aux réglementations type Cloud Act et plus généralement à la compliance, peuvent gêner ce développement. Nous ne faisons pas parti des activités avec le plus d’enjeux en matière de gestion de données personnelles, mais cela peut être le cas pour nos clients, avec des exigences qui reflètent cette situation. Dans ce contexte, nous avons déjà commencé par monter en compétences sur un premier cloud, avant de pouvoir penser à élargir. Il est de plus difficile de faire du « picking » pour choisir seulement une partie des offres d’un acteur, sans s’engager trop fortement.
Ce qui dicte le plus notre stratégie cloud, c’est notre orientation forte sur une logique de « data plateforme » d’un côté, et de l’autre, l’équilibre à trouver entre des phases de rationalisation des capacités qui alternent avec des phases d’accélération. »

Ludovic Tressol, Director Cloud Center of Excellence – Thales

 « Nous évoluons dans un milieu extrêmement régulé, et notre défi est de bâtir une stratégie cloud qui prenne en compte ces contraintes techniques et/ou juridiques. Le marché évolue très rapidement et nous impose de nous adapter en permanence aux offres des opérateurs cloud, mais aussi de répondre à toutes les exigences des régulateurs. Nous sommes pleinement engagés dans notre transformation numérique cloud et avons rapidement adopté des pratiques agiles pour accélérer nos migrations vers le cloud et faire face aux futurs enjeux futurs de nos métiers. L’un de nos enjeux majeurs est l’harmonisation des capacités grâce à l’automatisation, notamment en matière de cybersécurité et de conformité, en combinant les offres des opérateurs de cloud avec le savoir-faire et l’innovation de Thales. »

Eric Blanchot, DSI Recyclage et Valorisation des déchets France – Veolia

 « Au sein du groupe, nous avons une approche cloud public par défaut. Dans ce cadre, j’aimerais pouvoir profiter d'offres cloud verticales, mais à ce stade, je n'ai pas identifié d'acteur du numérique significatif adressant nos activités métiers spécifiques, encore moins en France. Pourtant de telles offres iraient dans le sens de notre stratégie et pourraient accompagner nos objectifs de transparence, de traçabilité et d’exposition de la donnée en réponse aux exigences croissantes de nos clients et aux demandes d’interactions des acteurs de notre écosystème sectoriel. Nous construisons donc notre réponse à ces différentes demandes en utilisant les ressources de divers acteurs du cloud, tout en gérant l'héritage de nos choix SI passés. »

Laurent Gautier, Vice President Sales Cloud Infrastructure Services – Capgemini

 « Comment amener une dimension « métier » bien plus importantes au sein des offres cloud ? Des cloud verticaux doivent-ils se développer sur le marché ? Ce sont des questions légitimes alors que l’on voit qu’il n’y a pas d’offres pertinentes sur certains sujets de spécialités, par exemple sur la gestion des usines de façon intelligente dans le cloud.

Par ailleurs, aujourd’hui, si les entreprises veulent inscrire dans la durée leur transformation, elles ne peuvent plus se contenter de faire une course à qui migrera le plus vite sans aucune autre considération. Elles doivent anticiper des trajectoires adaptées et ouvertes sans compromettre leur indépendance au profit de la vitesse pour être capables de faire face aux changements sur le marché. En particulier, nous avons tous conscience que les politiques tarifaires des cloud providers peuvent changer, avec des impacts forts sur leur facture en fonction d’usages toujours plus évolués et respectueux des contraintes législatives et environnementales par exemple. Et nous devons aussi de mieux en mieux prendre en compte l’émergence d’offres d’écosystème, c’est-à-dire qui lient les services et les cas d’usage métier entre eux, avec la volonté d’emmener le client dans un partenariat beaucoup plus sophistiqué et engageant qui va nécessiter un accompagnement technologique et humain ainsi qu’une conduite du changement et adoption plus poussée. »

Nicolas Villette, Cloud Director France – Oracle

 « Nous constatons que certains secteurs, comme la banque ou la santé, ont sans doute une carte à jouer dans la verticalisation du cloud. Leur point commun est l’importance essentielle de la data dans leur transformation. Nous en avons pris conscience car notre approche cloud est clairement taguée « data » sur le marché. En parallèle, nous avons pris ces dernières années un virage très vertical sur l’édition d’applications cœur de métier, par exemple sur le core banking et les Telco. Dans la discussion que nous avons sur les clouds verticaux plusieurs points ressortent nettement : le marché pousse nettement en ce sens, avec la création de plateforme et d’écosystèmes d’offres, mais en parallèle, une partie de cette logique verticale se retrouve cadenassée par les usages de développements spécifiques qui existent dans de nombreuses entreprises. Tous les secteurs ne seront donc sans doute pas concernés de la même façon dans l’immédiat. »

Nous remercions nos invités pour leur présence à cet échange et pour s’être prêtés au jeu du partage, ainsi que nos partenaires, qui ont permis son organisation.

Une rencontre organisée avec le soutien de Capgemini & Oracle :

Le groupe Capgemini s’est donné pour mission d’aider ses clients à améliorer leurs performances en créant et en proposant des solutions commerciales, technologiques et digitales qui répondent à leurs besoins, pour leur permettre d’innover et d’améliorer leur position concurrentielle. Capgemini met à leur disposition une gamme de services associant la maîtrise de quatre métiers, une forte expertise dans de nombreux secteurs d’activité et des offres « packagées » intégrant le meilleur des technologies disponibles.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://www.capgemini.com/fr-fr/

Oracle Cloud propose une suite complète d’applications intégrées pour les ventes, les services, le marketing, les ressources humaines, la finance, la supply chain et le manufacturing, ainsi qu’une infrastructure de deuxième génération hautement automatisée et sécurisée qui inclut la base de données Oracle Autonomous. Oracle offre à ses clients un avantage unique en étant la seule entreprise au monde à proposer un portefeuille complet de cloud computing, couvrant le IaaS (Infrastructure as a Service), le PaaS (plateforme) et le SaaS (software). Aujourd’hui, des organisations dans 195 pays et territoires (comme le CERN, Showroomprive.com ou Engie pour la France), traitent plus de 55 milliards de transactions par jour via le cloud d’Oracle. Et Oracle Cloud redéfinit la façon dont elles se modernisent, innovent et sont compétitives. Quels que soient le point de départ, l’ampleur et l’objectif d’un projet cloud, Oracle fournit des services complets et intégrés qui permettent d’accélérer l’innovation et la transformation de l’entreprise. www.oracle.com/fr

La maturité des entreprises sur leurs transformations numériques et en particulier sur les remises en question IT qui les rendent possibles, n’a jamais été aussi importante. Au-delà des promesses et du marketing qui entourent certaines tendances technologiques depuis longtemps maintenant, les organisations portent aujourd’hui un regard beaucoup plus acéré sur la pertinence à long terme de leurs choix face à leurs spécificités, par activité ou par secteur. En quelques mois, cette analyse est notamment devenue beaucoup plus influente sur la question du cloud ; et plus spécifiquement encore quand on regarde la situation au niveau des « core applicatifs », c’est-à-dire des applications les plus critiques pour une activité. 

Dans les secteurs industriels, des transports, de l’énergie, mais aussi de la santé ou du retail par exemple, la question se pose désormais de savoir comment continuer la transformation. Beaucoup d’initiatives ont déjà été menées, mais il s’agit de ne pas rester au milieu du gué. Les grands noms des cloud généralistes peuvent-ils correspondre suffisamment à des besoins sectoriels spécifiques ou faut-il, en connaissance de cause, s’intéresser aux promesses d’approches plus verticalisées telles qu’elles se sont développées ces derniers mois ? Il est devenu urgent d’accélérer le partage d’expériences sur la « confrontation au réel », quand ce dernier intègre des usines, des entrepôts, des enjeux de supply chain…  

La question mérite d’autant plus d’être posée aujourd’hui que les entreprises ne pensent évidemment pas leur stratégie cloud dans une bulle. D’autres aspects importants de leur transformation technologique pèsent fortement dans l’équation. On pense aux préoccupations urgentes en matière de cybersécurité, au développement de nouveaux réseaux comme la 5G mais aussi par exemple à la volonté des organisations d’amener de l’intelligence et de l’analyse des données au plus près du terrain, afin de créer de la valeur métier sans obérer la performance. 

Sur tous ces sujets, non seulement les cycles de décision se chevauchent, mais en plus ils s’accélèrent par rapport aux habitudes de nombreuses organisations. Alors, quelles sont les convictions des DSI, CTO et directeurs cloud sur les spécificités de leurs secteurs et sur l’influence de celles-ci dans leurs choix technologiques stratégiques ?

Avec ce nouveau workshop « Les défis d’un nouveau monde », Alliancy, en partenariat avec Capgemini et Oracle, propose aux décideurs IT de partager les réalités sectorielles qui pèsent sur leur transformation cloud aujourd’hui, mais aussi les attentes qu’ils ont vis-à-vis du marché. 

  • A chaque secteur ses contraintes : quelles sont celles qui influencent le plus les DSI et les stratégies de transformation ?
  • Cyber, data, edge… Quelles sont les tendances technologiques qui orientent le plus les arbitrages à venir ?
  • Qu’attendent les décideurs IT de l’écosystème et de l’offre technologique à ce stade de leur transformation ?

 

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A qui s’adresse cette rencontre :

Cet échange s’adresse aux CTO, DSI, Directeurs cloud, Directeurs production, Directeurs transformation


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Un workshop digital organisé en partenariat avec Capgemini & Oracle

capgemini

Le groupe Capgemini s’est donné pour mission d’aider ses clients à améliorer leurs performances en créant et en proposant des solutions commerciales, technologiques et digitales qui répondent à leurs besoins, pour leur permettre d’innover et d’améliorer leur position concurrentielle. Capgemini met à leur disposition une gamme de services associant la maîtrise de quatre métiers, une forte expertise dans de nombreux secteurs d’activité et des offres « packagées » intégrant le meilleur des technologies disponibles.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://www.capgemini.com/fr-fr/

Oracle Cloud propose une suite complète d’applications intégrées pour les ventes, les services, le marketing, les ressources humaines, la finance, la supply chain et le manufacturing, ainsi qu’une infrastructure de deuxième génération hautement automatisée et sécurisée qui inclut la base de données Oracle Autonomous. Oracle offre à ses clients un avantage unique en étant la seule entreprise au monde à proposer un portefeuille complet de cloud computing, couvrant le IaaS (Infrastructure as a Service), le PaaS (plateforme) et le SaaS (software). Aujourd’hui, des organisations dans 195 pays et territoires (comme le CERN, Showroomprive.com ou Engie pour la France), traitent plus de 55 milliards de transactions par jour via le cloud d’Oracle. Et Oracle Cloud redéfinit la façon dont elles se modernisent, innovent et sont compétitives. Quels que soient le point de départ, l’ampleur et l’objectif d’un projet cloud, Oracle fournit des services complets et intégrés qui permettent d’accélérer l’innovation et la transformation de l’entreprise. www.oracle.com/fr

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Les workshop  d’Alliancy – Qu’est-ce que c’est ?

Face à la crise les entreprises se sont adaptées rapidement pour répondre aux nouveaux besoins de leurs collaborateurs, clients et partenaires. Et un nouveau chapitre de transformation s’ouvre pour elles.

Nous proposons des moments d’échanges d’expériences, de débat et de prospective, notamment pour les leaders technologiques qui font face à de grands défis. 

Il s’agit de se poser un moment et de prendre le temps de l’échange autour d’une question, confronter les pratiques, enrichir des scénarios d’action et construire ensemble des réponses aux nouveaux défis qui attendent les entreprises, les filières ou les métiers. Bien sûr nous mettons un point d’honneur à privilégier toujours la convivialité, la simplicité et la vérité des échanges.

Un contenu sera préparé par la rédaction à l’issu de chaque rencontre, pour partager les ressentis, les pratiques et les pistes qui auront émergées de ces échanges.