Dronotique : Airinov présentera son agridrone à l’événement « Vision of the future »

Dronotique : Airinov présentera son agridrone à l’événement "Vision of the future »

Romain Faroux, co-fondateur d’Airinov.

La start-up Airinov, spcécialisée dans le domaine des drones pour l’agriculture, participe du 19 au 29 aout, à la 3ème édition de l’événement privé « Vision of the future », organisé par le constructeur de matériel agricole Massey Ferguson. Romain Faroux, un des fondateurs de la jeune pousse, nous parle de son produit, l’agridrone, qu’il présentera lors de ce rendez-vous dédié aux Nouvelles Technologies dans l’agriculture

Quel est le concept de l’événement Massey Ferguson?

Cet événement privé réunit l’essentiel des clients du constructeur de matériel agricole Massey Ferguson, présents dans le monde entier. A cette occasion, 5 000 personnes sont attendues, soit 500 par jour pendant 10 jours, venant du pourtour méditerranéen : Europe de l’Est, Afrique, quelques pays d’Asie … Ce n’est pas anodin si ce rendez-vous a lieu en France, pays le plus optimisé en production à l’hectare. Massey Ferguson a mis en place des ateliers de présentation, répartis par groupe d’une cinquantaine de personne, afin de montrer les nouvelles technologies agricoles.  C’est à cette occasion, que nous présenterons notre produit, l’agridrone . Ce dernier est un outil de cartographie automatique, soit un couple drone capteur, qui est à l’échelle d’un groupement d’exploitation. Il permet une observation précise des besoins au sein des parcelles. Actuellement en France, 2 000 agriculteurs et 5 à 6 000 exploitants, familiers des Nouvelles Technologies, l’utilisent.

A-t-on déjà essayé d’imiter votre agridrone ?

Lors du Salon de l’agriculture, 3 à 4 entreprises de drones en recherche d’un marché, dont Redbird et Delta drone, ont montré un vif intérêt pour l’agriculture. Mon inquiétude à ce sujet reste mince car je connais assez bien les limites techniques auxquelles ils vont être confrontés. Pour le moment, ils savent voler, faire de l’imagerie aérienne et commencent tout juste à faire de l’infrarouge. Cependant, les capteurs qu’ils produisent sont ceux que nous avons renvoyé au fabricant il y a 3 ans et demi. Suite à cela, nous avons conçu le nôtre en collaboration avec l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA), un de nos partenaires et notre capteur embarqué est devenu notre force. Il y a de grande chance, qu’à termes, ils s’équipent chez nous.

Quelles sont les actualités de votre start-up ?

Nous souhaitons renforcer notre présence en France parce que c’est réellement là que le besoin à court termes se situe. Néanmoins, nous avons des cibles de marché à l’étranger nettes et ciblées. Pour gérer ces activités, nous sommes, au sein de notre start-up, une équipe de 21 personnes et nous avons encore de nombreux besoins de compétences afin de répondre à nos objectifs. Nous souhaitons améliorer notre produit et étendre notre savoir-faire à d’autres pays. Pour cela, nous continuons notre phase de recrutement. Quant à notre CA de 2014, il avoisine le million d’euros. Pour 2015, nous espérons atteindre 3 millions d’euros.