Economie collaborative : Tripndrive lève 800 000€ pour sa plateforme d’autopartage

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Les trois fondateurs de Tripndrive

Chaque jour 100 000 voitures stationnent sur les parkings des 20 principaux aéroports et gares européens. Parallèlement, au même moment et aux mêmes endroits, 30 000 voitures sont louées par des voyageurs. Une situation absurde pour François-Xavier Leduc, un des fondateurs de Tripndrive, la start-up qui veut simplifier la vie des voyageurs.

Fondée fin 2013 à Paris, la jeune pousse propose une plateforme d’autopartage à destination des voyageurs. Elle vient d’annoncer le closing d’un premier tour de table s’élevant à 800 000 euros, réalisé auprès d’ISAI (le fonds des entrepreneurs internet) et de l’entrepreneur Antoine de Rochefort.

Des investisseurs attirés par un concept simple : le voyageur qui part confie sa voiture à Tripndrive pour bénéficier d’un parking gratuit pendant toute la durée de son voyage et mettre sa voiture à disposition d’autres voyageurs. Lorsque son véhicule est loué pendant son absence, il est rémunéré en fonction du nombre de kilomètres parcourus. De son côté le voyageur qui arrive bénéficie, selon la jeune société, d’une location de voiture, deux fois moins cher que chez un loueur traditionnel. Le service est disponible dans les principaux aéroports français (Roissy, Orly, Lyon, Marseille, Bordeaux) et à la gare Montparnasse (Paris)

« Il existe encore quelques réticences à cette notion d’auto-partage, il n’est pas toujours simple de confier sa voiture à un étranger », reconnait François Xavier Leduc. « C’est pourquoi nous avons mis en place un système d’assurance et de vérification pour que les utilisateurs se sentent en confiance ».  Et cela semble marcher puisque la start-up revendique, pour sa première année, une croissance mensuelle de 60% de son activité.

Tripndrive ne compte pas s’arrêter là. Grace à son augmentation de capital la société entend étoffer son équipe, constituée pour l’heure de 7 personnes et renforcer son implantation géographique en France, puis la développer en Europe à l’horizon 2015.