[Edito] Une Polytechnicienne à la tête de la Dinum

Un décret du 26 septembre 2022 officialise la nomination de Stéphanie Schaer, à la tête de la Direction interministérielle du Numérique (Dinum), en remplacement de Nadi Bou Hanna. Le poste était resté vacant depuis janvier dernier. Xavier Albouy, qui assurait l’intérim, en devient directeur adjoint.

Une Polytechnicienne à la tête de la Dinum

Directrice de cabinet adjointe ou directrice de cabinet d’Elisabeth Borne dans ses différentes fonctions ministérielles, cette polytechnicienne (1997) est diplômée de Télécom Paris, titulaire d’un diplôme universitaire de droit des entreprises en difficulté et également ingénieur en chef des Mines.

Dans le domaine de la Tech, son profil LinkedIn indique qu’entre 2006 et 2008, elle était chargée de mission sur l’électronique embarquée au sein du ministère de l’Economie, et chef du bureau de l’industrie du logiciel de la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services.

Entre 2012 et 2014, elle devient chargée de mission en stratégie des technologies de l’information au sein du groupe international d’assurance Ergo. C’est ensuite qu’elle est détachée en région en tant que Commissaire au redressement productif au sein de la Direccte de Bourgogne-Franche-Comté, chargée des politiques de l’emploi.

En 2015, elle impulse le dispositif « Signaux faibles » (qui deviendra une start-up d’Etat), un algorithme capable de déterminer pour chaque entreprise, sur la base des données actualisées, une probabilité de défaillance ou de difficultés avérées à 18 mois… Il résulte d’un partenariat entre la DGE, l’Urssaf, la Banque de France et la Dinum notamment…

En juin dernier, Stéphanie Schaer devient conseillère auprès d’Élisabeth Borne, nommée chef du Gouvernement. Aujourd’hui, elle prend la direction de la Dinum, dont la mission est d’accompagner les ministères dans leur transformation dans toutes ses composantes (politiques publiques, usages, innovation, données, infrastructures) au bénéfice des usagers et des agents. Un vaste travail de concertation et de transformation indispensable pour replacer la France dans le peloton de tête des Etats numériques, sachant qu’elle n’occupe que la 12ème place de l’indice 2022 relatif à l’économie et à la société numériques (Desi), qui porte sur les 27 États membres de l’UE.

Cet édito est issu de notre newsletter de la semaine du 26 au 30 septembre 2022.
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