Finies les réunions barbantes avec SparkUp

Pour améliorer les temps d’échanges professionnels, la start-up française SparkUp permet, au travers de sa plateforme web, de stimuler les interactions. 

Finies les réunions barbantes avec SparkUp

SparkUp compte 35 collaborateurs (dont 8 développeurs) répartis entre Paris, New York (3) et Tokyo (6), car Nissan est l’un de ses plus gros clients (c) SparkUp

Le travail est de plus en plus souhaité « collaboratif » aujourd’hui au sein des organisations, ce qui n’est pas toujours évident pour les collaborateurs, surtout s’ils manquent de motivation… Aussi, pour améliorer les échanges, la start-up parisienne SparkUp propose une plateforme interactive qui vise à booster leur participation. « C’est un outil d’interaction qui touche tout ce qui concerne les meetings internes. On pousse le travail en équipes au sein de l’entreprise et on est partenaires pour travailler avec l’extérieur », explique Vincent Bruneau, fondateur de l’entreprise en janvier 2017 et ancien magicien professionnel.

Sa méthode ? Lors d’une réunion d’équipe, d’un séminaire ou de tout autre type de réunion en entreprise, les participants ont accès en mode SaaS (via un URL) à une quinzaine d’activités « ludiques » allant de l’interaction simple (vote, quizz, évaluation, test…) à des activités plus complexes (jeux interactifs, stories…), sous la forme visuelle ou auditive. Pour accéder à la session, les participants renseignent un simple code : « Chacun peut alors commencer à agir, s’exprimer ou partager ses idées que ce soit via le téléphone, la tablette ou l’ordinateur », poursuit-il. L’animateur, qui peut aussi créer ses propres scénarios, dispose de son côté d’un espace personnel sécurisé, invisible pour les participants. Il peut alors projeter la session sur un écran pour afficher les réponses en temps réel. Les réactions des participants sont ensuite décortiquées pour développer des méthodes de communication adaptées et faciliter la montée en compétences.

« On se recentre uniquement sur l’intelligence émotionnelle… et on voit comment chacun réagit, poursuit le dirigeant. Nous créons des activités pour des moments particuliers où les gens vont se retrouver, face à des collaborateurs qui ne se sont jamais sentis aussi seuls au travail… » De fait, l’hyper-connexion n’a jamais autant isolé, tout comme le télétravail et la multiplication des espaces de coworking qui mettent encore plus de distance entre collègues… « L’impact de la machine à café s’étiole, estime-t-il. Et, du coup, même quand on se réunit, on a du mal à recréer du lien social et avancer sur les objectifs de la réunion. Le fond du problème reste le lien social…. au-delà des locaux. »

🎥 A voir aussi sur Alliancy : Comment la Digital Workplace réinvente l’expérience des collaborateurs de l’entreprise ?

En conséquence, les réunions ne sont pas efficaces, elles sont trop sclérosées, statiques… « Le temps passé y est très long, le travail n’est plus qualitatif et le coût énorme pour l’entreprise, résume-t-il. Il faut donc former les salariés pour être plus efficaces et pour que ce ne soit pas toujours les mêmes qui prennent la parole à chaque rencontre. »

Une levée de fonds en préparation

C’est aussi pourquoi la solution SparkUp permet de préparer en ligne auparavant les réunions de façon à n’avoir plus que les 5-6 questions majeures à traiter. On peut ainsi avoir un retour à l’avance sur les sujets qui seront traités. Pertinent à partir de 7-8 personnes, l’outil, utilisable de façon anonyme ou identifiée, offre surtout une liberté aux collaborateurs…

Les clients de SparkUp sont principalement les grands groupes (BNP Paribas, Mercedes, Daimler, Malakoff Médéric Humanis, Orano…) qui ont besoin de davantage d’interactions, mais tout dépend du service qui l’implémente (direction de la communication, du marketing ou de l’événementiel, DRH, formation, métiers…).

Aujourd’hui, la société compte 35 collaborateurs (dont 8 développeurs) répartis entre Paris, New York (3) et Tokyo (6), car Nissan est l’un de ses plus gros clients. « Cette année, nous visons l’international, notamment l’Asie (Singapour, Hong Kong), avant même les Etats-Unis où l’offre est pléthorique… », conclut Vincent Bruneau, qui dispose également de bureaux au Mexique et en Espagne. Pour ce déploiement, il prépare une nouvelle levée de fonds (entre 5 et 10 millions d’euros) d’ici à la fin de l’année ou début d’année prochaine. SparkUp avait déjà levé 3 millions d’euros en 2014 pour le lancement de sa solution.

Quelques données clés

  • Plus de 500 000 utilisateurs actifs
  • Environ 350 clients finaux (SNCF, La Poste, Coca-Cola, Thales, BNP Paribas, Safran, Orange… De nombreuses PME et établissements d’enseignement)
  • 13 000 sessions dans 47 pays 
  • 2,5 millions de chiffre d’affaires en 2018
  • Le logiciel Sparkup (à partir de 20 euros par mois) comprend plusieurs niveaux de licence, dépendant du nombre maximal de participants simultanés pouvant accéder à la session en cours ainsi que le niveau d’accompagnement fourni.