Benoît Herment, Group CISO de Vinci

Benoît Herment, Group CISO de Vinci

Le sujet de la collaboration en cybersécurité est à la fois interne et externe. Au sein de notre groupe, je pousse pour toujours plus de coopération entre plus de 3000 business units… et vis-à-vis d’acteurs externes, partenaires et/ou concurrents, le sujet est tout aussi important. Ne serait-ce que parce que le milieu de la construction a été très touché encore récemment par les ransomwares et que nous pouvons mieux anticiper en s’entraidant.

Comme toute entreprise, nous devons gérer la cybersécurité de manière étendue à notre écosystème : nous avons lancé des cellules d’investigation et de coordination en réponse à ce qu’il arrivait à des dizaines de nos partenaires. Repérer ainsi rapidement les indicateurs de compromission de façon croisée est un vrai défi.

Et dans les faits, ces informations ne passent jamais par les canaux officiels, trop longs à réagir, alors qu’un IOC (indicateur de compromission, ndlr) a une durée vie très courte. Il faudrait donc qu’un tiers de confiance crédible se positionne en France pour faciliter ces échanges, sinon ce sera un Microsoft, Google ou Amazon qui finira par jouer de facto ce rôle, ce qui soulève bien d’autres questions.

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