Face aux géants du numérique, l’AFNUM veut fédérer ses membres autour d’une feuille de route commune pour faire de la France et de l’Europe des championnes. Ce 9 septembre 2025, le syndicat a avancé dix propositions concernant, entre autres, les capacités de calcul de l’Hexagone, la cybersécurité ou encore le manque de talents.
S’unir face à la compétition mondiale grandissante : c’est l’ambition de l’Alliance française des industries du numérique (AFNUM). Le syndicat des acteurs numériques a appelé ce 9 septembre 2025 tous ses membres, une cinquantaine, à suivre une feuille de route claire et commune pour construire une filière structurée. “Notre futur ne se résume pas à l’adoption de technologies, a expliqué le président de l’AFNUM , Marc Charriere. Il se construit dans notre capacité à faire alliance pour que les industries numériques soient le socle d’une puissance française et européenne, durable et inclusive.” Alors, à l’occasion de ses 10 ans, l’AFNUM avance dix propositions à destination des industriels du numérique. Par exemple, le syndicat a indiqué vouloir s’attarder sur les réglementations en mesurant leur impact sur la compétitivité après leur mise en œuvre. Face à la fragmentation des marchés de capitaux en Europe qui freine les investissements dans les technologies, l’AFNUM émet aussi l’idée d’allouer 25 % des fonds européens à la transition numérique. Actuellement, il existe déjà plus de cinq programmes de financement européen dans ce domaine.
Commande publique et financement étatique
En tant que doléance récurrente de l’écosystème numérique, l’utilisation de la commande publique comme levier de réindustrialisation et d’innovation durable a évidemment été mentionnée par le syndicat. Selon lui, les acheteurs publics auraient tendance à trop souvent privilégier le critère du coût devant celui de la qualité. Une autre proposition vise, elle, à renforcer la compétitivité de la France, en accélérant le développement des infrastructures numériques. L’objectif : augmenter les capacités de calcul de la France, s’élevant actuellement à 4% de la capacité mondiale. Une mesure déjà amplement entamée par le gouvernement lors du Sommet pour l’IA de février dernier avec l’annonce d’un investissement de 109 milliards de dollars dans des centres de données.
Des mesures concrètes
Selon l’AFNUM, la cybersécurité devrait devenir un pilier de notre compétitivité, sans oublier l’adoption de l’IA dans les entreprises. Le syndicat propose notamment de mettre en place un crédit d’impôt dédié aux PME pour leurs projets d’IA. Mais au-delà de l’adoption de l’IA par les professionnels, il existe un réel enjeu autour du manque de talents dans l’IA, d’après le syndicat. Celui-ci souhaite donc intégrer un parcours de formation numérique et IA dans l’ensemble des formations diplômantes mais aussi créer des conditions favorables à la reconversion professionnelle. Enfin, l’AFNUM s’attarde aussi sur la construction d’un numérique responsable, protégeant les mineurs ainsiq que l’environnement en favorisant le réemploi des produits numériques.
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