Innovation : un Club de Rencontres à Paris

Innovation : un Club de Rencontres à Paris

Innovation Dating au siège de JCDecaux, organisé par le Club Open Innovation, en octobre 2012
Photo : Laboratoire Paris Région Innovation

Le Club Open Innovation a fêté son premier anniversaire le 7 mai dernier. « La logique du Club est d’aider les directions innovation des grands groupes à repérer des start-up pour nouer des relations d’affaires », explique Jean-François Galloüin, directeur de Paris Region Lab, structure commune à la Ville de Paris et à la région Ile-de-France. Il a réuni, le 17 avril, ses membres à l’Hôtel de Ville pour un premier bilan. Premier constat : les grands comptes se sentent concernés par le sujet et plus de quarante membres (quarante-trois début avril) ont rejoint le Club depuis sa création. Outre les échanges de bonnes pratiques entre membres et les ateliers de réflexion sur l’open innovation, la propriété intellectuelle…, les innovation datings constituent les temps forts de la vie du club.

 

Une demande en augmentation
Les premières rencontres se sont déroulées chez SFR sur le thème du cloud computing et de la dématérialisation, puis chez JCDecaux sur la ville de demain, et chez Digitas (groupe Publicis) sur les interactions marques et consommateurs. La dernière, le 23 mai chez Faurecia, a clos ses inscriptions sur le thème de l’espace personnel nomade. À chaque fois, le Club lance un large appel à projets auprès d’un fichier de 5 000 start-up françaises, issues d’incubateurs, d’écoles, repérées lors de prix de l’innovation… Vingt candidats retenus sont entraînés et viennent « pitcher » pendant une minute devant trente grands comptes. Une cinquantaine de rendez-vous entre une start-up et un grand groupe ont été initiés lors de ces sessions. Autre formule, en « one to one ». Un cahier des charges, établi par un grand compte, est adressé au fichier des start-up. Le groupe sélectionne ensuite celles qu’il recevra pendant une heure. Plus de quarante rencontres de ce type ont été montées et la demande s’accélère, constate le Club : une ou deux s’organisent chaque semaine.

Au bout de cette première année, selon l’enquête menée par le Club auprès des start-up participantes, une soixantaine de projets seraient en cours de réflexion, et une dizaine de pilotes prêts à être lancés. Ainsi, la mise à disposition de tablettes iPad, au terminal Ouest d’Orly, est le fruit de la rencontre entre Aéroports de Paris (ADP) et la société Weblib. Assuré après ses premiers mois d’existence de l’intérêt des grands comptes, le Club va rendre l’adhésion payante.

 

Cet article est extrait du n°3 d’Alliancy le mag – Découvrir l’intégralité du magazine