Jérôme Cazes – PME : savoir communiquer !

Dans mon livre, La Révolution des Cercles*, j'explique en quoi un nouvel internet va profondément modifier la façon dont les dirigeants communiquent sur leur propre entreprise. Le développement des logiciels en mode SaaS (software as a service), transforme un secteur essentiel de la vie économique : l’information sur les entreprises.

Jérôme Cazes, président de MyCercle

Dans mon livre, La Révolution des Cercles*, j’explique en quoi un nouvel internet va profondément modifier la façon dont les dirigeants communiquent sur leur propre entreprise. Le développement des logiciels en mode SaaS (software as a service), transforme un secteur essentiel de la vie économique : l’information sur les entreprises.

Sur les vingt dernières années, le système s’est appuyé sur quatre outils : le traitement de masse, les sites « extranet », les sites web et les pièces jointes à des messageries.

Les grandes entreprises, les banques, les administrations se sont de façon croissante appuyées sur leur capacité massive à traiter des données (notamment des informations publiques sur les entreprises), les soumettant à des traitements statistiques de notation automatique. Elles en tirent des classifications simples à gérer, qui les dispensent de plus en plus d’aller chercher directement de l’information auprès des petites entreprises partenaires. Quand il faut quand même le faire, elles développent des sites extranets où leurs partenaires peuvent déposer l’information nécessaire dans des questionnaires.

Les petites entreprises ont développé des sites web pour les données qu’elles souhaitaient partager avec tout le monde (qui ne sont ni les plus nombreuses, ni les plus intéressantes) ; et ont envoyé les informations plus personnalisées et confidentielles par des pièces jointes à des mails.

 

Une dégradation de l’information échangée
Ce système a conduit à des économies de coûts (les grandes institutions ont pu supprimer massivement les analystes qui dialoguaient avec les PME), mais il a aussi conduit à une profonde dégradation de la qualité de l’information échangée. En outre, la simplification a principalement bénéficié aux grandes entreprises : les petites entreprises ont découvert que les sites web étaient peu utiles et difficiles à mettre à jour, que les scores donnaient d’elles une image moyennement juste, mais individuellement très fausse, que les pièces jointes à des mails étaient très dangereuses à manipuler et que la multiplication des extranets (dont chacun prétendait leur « simplifier la vie ») était un cauchemar.

Les systèmes en mode SaaS vont permettre de remettre le système à l’endroit : que les entreprises petites et moyennes reprennent la main sur leur information (qui est finalement assez simple), c’est-à-dire définissent quels documents elles sont prêtes à partager et avec qui. Qu’elles mettent ces documents dans le cloud de façon complètement sécurisée avec des règles simples sur quel partenaire a accès à quel document. Et que leurs partenaires s’organisent en conséquence : pour demander leur accès, puis pour venir chercher par web service une information toujours à jour, signée et non répudiable. Les technologies sont là. L’intérêt des acteurs est là. Les usages sont là aussi : l’information échangée est presque toujours la même (même si tout est dans le presque, on ne donne pas la même information à son actionnaire et à son fournisseur).

Les dirigeants vont devoir se préparer à cette révolution en passant d’une communication réactive sur leur entreprise (je réponds à ceux qui me questionnent) à une communication proactive (je fournis à chacun l’information qu’il attend et que je suis prêt à partager, charge à lui d’en demander plus).

La Révolution des Cercles* les aide à cette préparation en recensant, comme le dit son sous-titre, « 55 bonnes pratiques  pour parler de votre entreprise avec ceux qui comptent vraiment ».

L’outil MyCercle.net qui est lancé en parallèle va les y aider également : c’est une brique de cette Révolution des Cercles. Elle permet au dirigeant d’entreprise trois choses : surveiller en permanence la réputation financière de son entreprise ; construire en quelques minutes des portraits numérisés, personnalisés et confidentiels de son entreprise ; et s’appuyer pour ces présentations sur les bonnes pratiques de La Révolution et sur des conseils indépendants sélectionnés par MyCercle.


* Editions Sépia, 102 pages, 12 euros.

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Le site internet MyCercle sera lancé commercialement fin janvier 2014. Mais les lecteurs d’Alliancy, le mag qui le souhaitent peuvent demander à bénéficier d’un abonnement test gratuit en en faisant la demande à contact@MyCercle.net