Le Numa amorce une levée de fonds pour s’exporter

Le NUMA se situe au 39 rue du Caire à Paris (2è). © Charlie Perreau

Le NUMA se situe au 39 rue du Caire à Paris (2e). © Charlie Perreau

700. C’est le nombre de start-up que le Numa compte accélérer pour les quatre prochaines années. La pépinière parisienne souhaite également s’implanter dans 15 écosystèmes étrangers (Amérique du Sud, Afrique, Moyen-Orient, Europe de l’Est et Asie) et participer à la transformation numérique de 250 grandes entreprises. Dans un entretien pour Alliancy, Marie-Vorgan Le Barzic, déléguée générale de Numa, a rappelé l’ambition mondiale du tiers-lieu (ex-Silicon Sentier). L’ouverture de Numa Moscou en mars dernier a donné le coup d’envoi de cette internationalisation. L’accélérateur russe ouvrira ses portes en septembre 2015. 

Pour financer cette nouvelle aventure, le Numa annonce le lancement d’une campagne de financement participatif sur SmartAngels.fr entre le 22 avril et le 5 juin 2015. L’opération, baptisée #YESWECROWD, réunira aussi bien des business angels que des investisseurs particuliers. Le ticket d’entrée s’élève à 500 euros. L’objectif est de boucler un premier tour de table à hauteur de 100 000 euros. La secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire, en appelle même au don sur son compte Twitter.

Fondée en 2012, SmartAngels.fr est une plateforme de crowdfunding pour professionnels et particuliers à destination des start-up et PME en forte croissance. Ses 12 000 membres et ses 11 millions d’euros collectés depuis sa création devraient faciliter la levée de fonds du Numa. Mais le tiers-lieu peut aussi faire valoir son bilan. Il a accéléré 79 start-up qui ont levé 30 millions d’euros levés et revendique 40 000 personnes dans son réseau.