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Une étude de l’éditeur de logiciels Pegasystems révèle que la plupart des entreprises n’étaient si pas prêtes à s’adapter au changement. Près des deux tiers des dirigeants français ont rencontré des failles côté opérations et systèmes durant la crise sanitaire. Signe que ces derniers ont surestimé l’avancement de leur transformation digitale. Les organisations ont compris la leçon : 74% des interrogés ont déclaré vouloir accélérer pour se préparer à toute crise.

Opentext, un éditeur spécialisé en gestion de documents numériques et d'échange de données, a publié une nouvelle enquête auprès de 2000 salariés français. Plus d’un tiers ont indiqué un manque d’équipement pendant la crise. Ce manque d’outils numériques couplé à la surcharge d’information alimentent le “technostress” des salariés. Une mauvaise gestion de l’information au sein d’une organisation peut donc nuire à la productivité.

La crise a permis aux DSI d’être mieux préparées aux défis futurs. C’est ce que l’enquête de Cisco démontre, en faisant le point sur les stratégies, forces et craintes des DSI à l’aune de la pandémie. Ces derniers ont été stressés par plusieurs sujets, de la bande passante des VPN (54 %) à la baisse de productivité (55 %) en passant par les pannes techniques (44 %) ou encore la sécurité (56 %). Autre point important : 72 % des répondants estiment que les technologies ont permis de réduire le stress des équipes IT. 

En interrogeant plus de 13 000 télétravailleurs répartis dans 27 pays, l’entreprise japonaise Trend Micro a montré que le confinement a été propice à la sensibilisation sur les enjeux de cybersécurité. Près des trois quarts ont déclaré être conscients de l’importance des politiques en la matière. Toutefois, cela ne signifie pas que les consignes sont désormais respectées à la lettre. Encore 56% des collaborateurs admettent utiliser au moins une application personnelle sur leur outil de bureau et 64% ont téléchargé des données de l’entreprise vers cette même application.

Comme chaque année, Fabernovel revient avec son étude Gafanomics sur les grandes transformations numériques et leur impact sur l’économie. C’est aujourd’hui au tour de Tesla d’être décryptée, pour mieux cerner le modèle défendu par Elon Musk. En devenant un puissant intégrateur de logiciels pour faire fonctionner ses voitures autonomes, Tesla a bouleversé les processus d’innovation dans l’industrie automobile. Elle disrupte la mobilité dans son ensemble et fait preuve d’ingéniosité. Dernier projet : investir massivement dans la recherche d’une batterie moins polluante. 

IFS, fournisseur de Solutions ERP, a mené une étude auprès de plus de 3000 décisionnaires et employés d’entreprises (en France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Australie, Pays nordiques) pour mesurer les impacts de la crise. Cette période de “stress test” a poussé les entreprises à investir davantage dans leur transformation numérique : 70% des entreprises interrogées entendent augmenter ou à minima maintenir leur budget alloué à ces enjeux. IFS rappelle que ces investissements doivent être engagés dès maintenant, d’autant plus qu’en période de récession le coût d’opportunité des projets de transformation digitale est plus faible.

Le confinement a été l’occasion pour les métiers de la tech de repenser leur futur professionnel. C’est ce que la plateforme Trainline, en partenariat avec le Blog du modérateur, a prouvé dans une enquête auprès de 926 professionnels du développement, de la gestion de projet, du design, du support IT, du réseau ou encore de l’IA. 92% d’entre eux jugent les valeurs et l’éthique importantes ou très importantes dans le choix d’une entreprise tels que l’engagement environnemental (88%), l’engagement sociétal (83%) et l’engagement pour l’égalité homme / femme (77%). 94% des sondés pourraient même aller voir ailleurs s’ils n’étaient plus alignés avec les valeurs de l’entreprise.

Un sondage de mai dernier réalisé par le Gartner CIO Research Circle auprès de 58 DSI a montré que la crise sanitaire a eu un effet positif sur les relations entre DSI et décideurs métiers. 75% d’entre eux ont formé les dirigeants et métiers et deux tiers en ont profité pour mieux comprendre les fonctions opérationnelles de leur entreprise. Une conséquence directe du confinement, qui a permis de reconnaître le travail de l’IT pour mettre en place le télétravail.

Les investissements dans le matériel informatique ne sont pas très utiles si une entreprise n’a pas embauché les personnes adéquates pour s’en occuper. C’est pourquoi, 937 organisations ont répondu au sein de l’enquête de juin dernier de Netwrix que la priorité est à la formation du personnel informatique. Une pénurie de compétences que les DSI ont choisi de pallier avec plus d’investissement : ils sont aujourd’hui 38% à le prévoir, contre 20% fin 2019.

L’IA s’impose de plus en plus vite dans le fonctionnement de notre économie et redéfinit les règles du monde du travail. C’est ce que l’organisme de recherche du Congrès américain Bipartisan Policy Center a souhaité souligné dans son rapport de juillet dernier. Pour faire de cette technologie une opportunité et ainsi rester dans la course de l’économie mondiale, les organisations doivent donc renforcer l’éducation et la formation à l’IA.

1 RSSI sur 3 dans le monde est sous pression depuis la crise, d’après le dernier Hacker Powered Security Report de Hackerone. Les RSSI français sont d’ailleurs en première ligne : 36% des répondants en France sont visés par des cyberattaques, contre 30% à l’échelle mondiale. Alors que les budgets de sécurité ont été impactés par la crise, le PDG de HackerOne Marten Mickos érige la sécurité collaborative, notamment par le biais de communautés de hackers éthiques, comme une solution.