Le pôle SCS veut faire sauter les verrous

Laurent Londeix

Laurent Londeix, président du pôle SCS – © Photo J C Barla

Le pôle Solutions communicantes sécurisées (SCS) de Provence-Alpes-Côte d’Azur a défini sa nouvelle feuille de route. Son président, Laurent Londeix, milite pour une R&D plus collaborative que jamais jusqu’en 2016 pour transformer le pôle en « usine à produits et services innovants pour des marchés porteurs à forte croissance ».

Tout partenariat est le bienvenu ! La stratégie cible trois secteurs où l’écosystème régional d’entreprises, de laboratoires, d’équipements (plates-formes mutualisées, centres de référence RFID, santé et autonomie…) affiche ses meilleurs atouts. « A l’horizon 2017, 3 milliards d’objets sans contact circuleront pour l’identification, la traçabilité, la mobilité, la billetterie, le paiement… Cette perspective engendre des challenges sociétaux, techniques et commerciaux à relever », explique Francis Dell’Ova de STMicroelectronics, président du groupe Sans Contact, premier domaine stratégique dans lequel SCS veut devenir « un acteur de référence mondial », avec trente-neuf projets de R&D d’une soixantaine de membres.

Sous la responsabilité de Thierry Nagellen d’Orange Labs, le deuxième domaine concerne les réseaux, la communication MtoM et les services mobiles. Il réunit cent trente groupes, PME et organismes de recherche et porte déjà trente-trois projets de R&D. « Interopérabilité, convergence, optimisation énergétique, performance et maîtrise des contenus… sont les défis à affronter pour réussir les révolutions de la télémédecine, de la domotique ou de la ville intelligente », confie-t-il.

Le dernier axe porte sur la Sécurité et identités numériques. « Nous avons identifié trente-deux verrous technologiques à ouvrir pour concevoir une offre de solutions pérennes, fiables et de confiance, pour particuliers et professionnels », admet Bruno Rouchouze de Gemalto, à la tête de ce groupe recensant quarante-deux projets de R&D, avec soixante-dix entreprises et laboratoires.

 

Cet article est extrait du n°3 d’Alliancy le mag – Découvrir l’intégralité du magazine