Le programme « Stanford Ignite- Polytechnique » est lancé !

Le programme « Stanford Ignite-Polytechnique » a été officiellement lancé hier soir à la Maison des Polytechniciens (7e arrondissement de Paris), en présence de Fleur Pellerin.

Jacques Biot, président de Polytechnique et Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l’innovation et à l’économie numérique.

Le programme « Stanford Ignite-Polytechnique » a été officiellement lancé hier soir à la Maison des Polytechniciens (7e arrondissement de Paris), en présence de Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l’innovation et à l’économie numérique.

Fruit du partenariat entre la grande école d’ingénieurs française et la prestigieuse université californienne, ce programme porte sur les fondamentaux de la création d’entreprise et sur les clés pour développer l’innovation. L’initiative, basée sur le programme « Ignite » crée en 2006 à la Graduate School of Business de l’université de Stanford (GSB) s’adresse aux scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs ou jeunes diplômés.

« Pour changer la culture d’un pays, il n’est pas de levier plus important que celui de l’éducation et de la formation », a estimé Fleur Pellerin lors de son allocution, avant d’ajouter « C’est pourquoi ce partenariat est exemplaire. Dans la tradition académique de notre pays, […] les formations de nos ingénieurs ne les prédisposent pas spontanément à développer un projet entrepreneurial. C’est aussi en leur permettant de tirer pleinement parti de leur créativité que nous exploiterons tout leur potentiel pour notre économie !». Elle s’est ensuite adressée directement aux élèves de Polytechnique en déclarant : « Prenez des risques ! […] N’hésitez pas à faire un stage dans une PME ou dans une startup pour goûter à l’innovation et à l’entrepreneuriat. »

Les 30 participants à la première session, qui se tiendra du 19 septembre au 17 novembre, viennent de Belgique, France, Pays-Bas, Suisse, Royaume-Uni et Etats Unis. Ils suivront, sur le campus de l’Université Paris Diderot, des enseignements dispensés uniquement en anglais  et, pour partie, en visio-conférence. Au programme : environ 200 heures de formation, dont une centaine assurées par « la crème » du corps professoral de la GSB. Le reste du temps sera consacré à la pratique, puisque les participants travailleront à leur propre projet.