Logistique : Coursierprivé.com prépare une seconde levée de fonds

Les fondateurs de Coursierprivé.com © Coursierprivé.com

Les fondateurs de Coursierprivé.com © Coursierprivé.com

Toujours plus vite. Le délai de livraison est devenu un critère essentiel pour les e-commerçants. Et les start-up l’ont bien compris, comme Coursierprivé.com qui édite une plateforme en marque blanche de livraison urbaine. Présente à Paris, elle s’adresse aussi bien aux petits commerçants qu’aux grandes sociétés de coursiers. Parmi ses clients, elle compte Franprix, le site de e-commerce spécialisé dans le champagne ChampMarket, ou encore  ChicTypes, un « assistant de mode » pour homme. 

Fondée en août 2014 par Arnaud Marlois, Nicolas Papin et Vincent Wuhrlin, cette jeune pousse travaille avec des sociétés de courses immatriculées. « On fonctionne comme les taxis G7. Les coursiers travaillent pour une société et elle a également sa propre activité. Dès qu’elle reçoit une demande de course, elle l’envoie à un coursier équipé de l’application », explique Arnaud Marlois. Contrairement à ses concurrents, qui sont connectés à un logiciel utilisé par la majorité des sociétés de coursiers parisiennes, la jeune entreprise utilise un système de géolocalisation pour réduire le temps de livraison au maximum. La course est donc suivie en temps réel et un SMS peut être  envoyé 2 km avant l’arrivée.

Séduire les transporteurs nationaux

Après une première levée de fonds de 120 000 euros début 2015 pour financer ses charges, la start-up de quatre salariés prépare un second tour de table entre 800 000 et 1 million d’euros. Cette opération, qui pourrait s’effectuer en une ou deux fois, permettrait à la jeune société de recruter cinq développeurs en 2016, développer sa R&D, et s’étendre à d’autres villes françaises. Elle prépare activement l’ouverture de son service à Lyon.

Coursierprivé.com, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 450 000 euros en 2015, souhaite aussi se rapprocher des transporteurs nationaux. « Ils regardent de plus en plus les acteurs de la livraison urbaine car ils transportent leur colis vers un hub urbain mais souvent ils ne gèrent pas le dernier kilomètre », précise Arnaud Marlois. Elle mène actuellement des négociations avec certains transporteurs et espèrent aboutir à un accord avant la fin de l’année.