Move s’assemble dans la 1ère Manufacture française de Withings

Avec Move, Withings propose une nouvelle montre connectée, 100 % personnalisable en ligne et Made in France dans sa Manufacture francilienne. Une première !

Move s’assemble dans la 1ère Manufacture française de Withings

Withings Move, première marque à fabriquer une montre connectée « made in France » dans sa Manufacture francilienne.

A Issy-les-Moulineaux, ce 2 avril, il y a foule pour le lancement de Withings Move ! Le spécialiste français des objets de santé connectée, piloté par Eric Carreel, inaugure son service de personnalisation et devient ainsi la première marque à fabriquer une montre connectée « made in France » dans sa Manufacture francilienne.

 Directement en ligne, sur le nouveau site ouvert pour l’occasion, chaque internaute peut ainsi créer son propre style de montre connectée… avec un choix vaste de couleurs de bracelets, de boîtiers et même d’aiguilles d’activité (près de 6 000 options différentes). Une solution sur-mesure et rapide, en totale adéquation avec son style de vie, développée en neuf mois avec une cinquantaine de personnes en interne, et l’aide du studio de design Elium.

De retour à la tête de l’entreprise qu’il avait fondée en 2008*, Eric Carreel confirme son idée que les objets de santé connectée ne peuvent impacter véritablement la vie de l’utilisateur que s’ils sont utilisés de façon pérenne et quotidienne. D’où l’importance d’une montre que l’on choisit pour mieux se l’approprier. De fait, avec cet objet au plus près des envies et des besoins de l’utilisateur, Withings se donne toutes les chances d’une adoption au quotidien et sur le long terme de la santé connectée pour garantir une meilleure prévention. C’est ainsi une démarche qui veut globale, au plus près de l’utilisateur, avec l’aide du corps médical.

Un modèle à dupliquer

« Le lancement de la Withings Move est pour nous l’opportunité parfaite pour initier cette stratégie de devenir un acteur majeur de la prévention de la santé, et cette nouvelle offre est une évolution indispensable pour ancrer notre expertise de suivi d’activité et de sommeil dans le quotidien de l’utilisateur », rappelle le dirigeant.

Eric Carreel en rachetant Withings souhaitait construire une véritable chaîne de fabrication pour réunir l’expertise de ses équipes autour d’un seul atelier. C’est aujourd’hui chose faite. Car, en installant cette « Manufacture » en France [40 % de la valeur ajoutée de la montre est française, NDLR], la société s’offre d’abord la possibilité de livrer en 2 à 3 jours ouvrés un modèle totalement personnalisé. Ce qui n’était pas envisageable en procédant différemment…

| A lire sur Alliancy : Quand Eric Carreel nous parlait de santé connectée dans notre hors-série « Vivre et travailler en 2030 »

La Manufacture, sous la responsabilité de Charlotte Bessis, abrite entre ses murs le condensé des compétences de Withings qui permettent aujourd’hui à la nouvelle gamme d’exister. Elle accorde une bonne place à l’artisanat horloger, l’ingénierie mécanique, électronique et industrielle, le contrôle de la qualité ainsi que les compétences liées au logiciel embarqué. Ainsi, c’est toute la chaîne de fabrication du produit qui prend place au cœur même des bureaux de Withings (200 salariés aujourd’hui), depuis l’impression des cadrans personnalisés à la réalisation de tous les tests qualité (mouvements des aiguilles, étanchéité, robustesse de l’assemblage, connexion Bluetooth, inspection cosmétique) en passant par l’assemblage des composants (cadran, aiguilles, boitier, carte électronique, verre, bracelet) et à l’intégration du logiciel qui donne vie au produit.

Eric Carreel (@WithingsFR) « Le lancement de la #WithingsMove est pour nous l’opportunité parfaite pour initier cette stratégie de devenir un acteur majeur de la prévention de la santé »  Cliquez pour tweeter

Pour l’heure, la Manufacture n’est que le premier atelier d’un modèle alliant expertise et proximité avec l’utilisateur, mais Withings compte bien dupliquer son modèle aux Etats-Unis d’ici à fin 2019 et ailleurs, autant de fois que nécessaire pour répondre à la demande. « En France, nous avons un niveau d’expertise qui doit nous permettre d’être à l’avant-garde des tendances de demain. L’ultra-personnalisation fait partie de cette évolution naturelle que nous devons suivre pour accompagner l’utilisateur dans son quotidien », précise Eric Carreel.

La prévention au poignet

Pour autant, il reconnaît que la France est en retard sur le sujet de l’IoT par rapport aux Etats-Unis. « Là-bas, faire de la prévention va très vite via le coaching de malades chroniques. Des programmes spécifiques sont mis en place et remboursés si les résultats sont là ! En France aujourd’hui, vu le coût des soins, on va y venir. Des initiatives se mettent en place, mais il y a encore du chemin à parcourir ». Withings travaille ainsi avec des acteurs du BtoB, que ce soient les hôpitaux en post-hospitalisation pour le suivi des patients, des assurances/mutuelles intéressées ou encore Comme J’aime, qui propose la balance connectée Withings à ses client(e)s pour un coaching personnalisé minceur… « La prévention est bonne, mais coûte avant de rapporter », rappelle-t-il. Tout le problème est là.

Au-delà du grand public, cette offre de personnalisation vise également à répondre aux besoins des partenaires commerciaux, entreprises, associations ou toute autre organisation… qui pourront eux-aussi choisir leur design et intégrer leur logo au cadran de la montre.

En parallèle, la société travaille également sur la Move « ECG », c’est-à-dire intégrant un électrocardiogramme pour prévenir les risques. « Tous les dossiers pour ce dispositif médical sont actuellement étudiés par les autorisations FDA et CE », confirme Eric Carreel, qui espère bien les obtenir dans le courant de l’année. A terme, il espère d’ailleurs que certains produits pourront être remboursés par la Sécurité sociale.

* Fondé par les innovateurs visionnaires Cédric Hutchings et Eric Carreel en 2008, Withings a été racheté par Nokia Technologies en mai 2016 puis repris par son fondateur Eric Carreel en juin 2018. Sa gamme de produits, construite autour du spectre de la santé, inclut des montres connectées (Steel et Steel HR), les balances connectées (Body, Body+ et Body Cardio), le Tensiomètre sans fil, le thermomètre intelligent (Thermo) et le capteur de sommeil (Sleep).

 

Withings Sleep aussi pour mieux respirer

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Withings détecte les perturbations respiratoires du sommeil et, bientôt, l’apnée du sommeil.

Depuis peu, grâce à une nouvelle fonctionnalité pour son dispositif de suivi du sommeil Sleep (capteur fin à glisser sous le matelas), Withings détecte les perturbations respiratoires du sommeil et, bientôt, l’apnée du sommeil. Cette fonctionnalité offre une vision globale dans l’application Health Mate, sous forme de graphique, des  perturbations respiratoires identifiées lorsque l’utilisateur est endormi. « Cette annonce est importante car elle marque une première étape avant l’introduction d’analyses de qualité médicale à domicile et constitue le premier pas vers la certification médicale de la détection de l’apnée du sommeil que nous visons d’ici la fin de l’année », explique Eric Carreel. En effet, ce syndrome très répandu (et non diagnostiqué dans un cas sur deux), affecte 5 % de la population française.