Dans l’attente de la réforme – très attendue ! – de l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), qui doit avoir lieu cette année, l’Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération) poursuit sa campagne d’évangélisation des Français sur l’importance d’une présence numérique et sur la notoriété de la marque « France ». Actuellement, on dénombre près de 2,9 millions de noms de domaines actifs en « .fr » (+ 5,06 % en 2014). « Pourquoi le .fr ? Pour la confiance, la proximité, la réassurance et la sécurisation des données », reconnaît Stanislas Niox-Chateau, fondateur de Doctolib.

L’Afnic est également partenaires de 17 nouveaux TLD (extension de premier niveau) sur les 34  déposés, comme le « .Paris » (environ 15 000 noms de domaine aujourd’hui) ou le « .bzh » (plus de 4 000). « Le .bzh repose par exemple sur une vraie aspiration d’une culture régionale à s’ouvrir au monde. Il s’agit, pour les Bretons de clamer leur appartenance à une communauté qu’ils soient en Bretagne ou ailleurs », analysait récemment Mathieu Weill, directeur général de l’Afnic. Des « .Alsace » et « .Corsica » devraient bientôt suivre, comme ceux de nombreuses entreprises : « .OVH » existe déjà, mais « .SNCF », « .Canal+ », « .L’Oréal » vont bientôt faire leur apparition. Si le .fr est clairement un atout dans la mode ou le luxe indéniablement, il le devient également pour les start-up françaises, dont le potentiel d’innovation est de plus en plus reconnu internationalement. Et ceci grâce aux actions menées autour de La French Tech et du label « Origine France ».