Plussh, le livestream depuis portable made in France cherche 1M€

plussh-start-up Incubée au BIC de Montpellier, la start-up se pose sur le segment Periscope et Meerkat. Créée par trois journalistes, elle entend notamment proposer un service aux médias dans le cadre d’actualité chaude.

Diffuser un événement en livestream, de qualité HD, depuis son téléphone portable… C’est le crédo de Plussh, une start-up montpelliéraine disponible depuis le 1er juillet, pour l’heure, uniquement sur AppStore. Sur un segment dominé par Periscope et Meerkat, la start-up montpelliéraine incubée au BIC de Cap Omega, se différencie notamment par le service de récupération d’images qu’elle propose. « A la différence de Periscope, les vidéos produites via Plussh sont diffusables sur n’importe quel site internet. De  plus, l’ensemble de ces vidéos sont immédiatement récupérables en replay et pour une durée illimité, sur le site de Plussh. Nous avons voulu nous différencier, notamment en proposant  une qualité HD permettant une diffusion sur grand écran », avance Laurent Damiron, l’un des trois fondateurs, par ailleurs correspondant  d’Europe1 à Montpellier.

Ainsi, la start-up annonce également une diffusion sans coupure à partir d’une connexion 3G, et la possibilité de filmer en horizontal comme en vertical. « Nous avons créé un site internet d’information (mlactu.fr). Nous voulions y ajouter du livestream… Or, en voyant que cela n’existait pas, nous nous sommes rapprochés du BIC pour créer cette solution », poursuit Laurent Damiron.

Ciblant les journalistes pour la diffusion d’événements dans le cadre d’actualité chaude, mais aussi les organisateurs souhaitant diffuser le contenu de leur conférence via leur propre canal, Plussh table sur 30 000 utilisateurs d’ici la fin de l’année, et 1 million d’ici mi-2018. Sur le plan du business model, l’entreprise lance trois types d’abonnement : l’un gratuit à destination du grand public (il est financé par la publicité) ; un abonnement premium d’un montant de 19,99€ par mois, avec la possibilité pour le producteur d’incruster  un logo mais surtout d’être rémunéré par Plussh en fonction du nombre de vues ; et une version Pro, avec des services et une tarification individualisée.

En phase de développement, l’entreprise est aujourd’hui en quête d’argent frais. Une levée de 1M€ qu’elle entend réaliser d’ici la fin de l’année, lui permettrait d’embaucher pour asseoir son développement commercial, et technique sur Android.