[Podcast] Fuji Electric France conçoit ses propres développements “à la française” 

Un podcast créé et animé par Bertran Ruiz, CEO de AirSaas

Podcast CIO revolution & Alliancy - saison 2

Pour ce sixième épisode de la série de podcasts consacrée à “La Révolution Numérique des DSI de l’industrie”, Bertran Ruiz, CEO d’Airsaas reçoit Pierre Duriez, DSI France de Fuji Electric. L’occasion d’évoquer le fonctionnement “maison”, en toute indépendance, de la filiale tricolore. 

Bien que son siège soit basé dans la région de Tokyo, Fuji Electric dispose d’une usine de production en France située à Clermont-Ferrand. L’entreprise japonaise est l’un des leaders dans son domaine d’expertise : les capteurs de pressions pour l’industrie lourde. Dans ce secteur de pointe, le numérique prend une part importante. “Dans les capteurs, il y a une grosse partie d’électronique et une partie métrologie faite par les ordinateurs”, explique Pierre Duriez, DSI France, dont la structure dispose d’une certaine indépendance par rapport à la maison mère. 

Une fabrication maison 

Arrivé il y a près de 25 ans dans la société, le DSI explique comment la filiale française a décidé de faire différemment du Japon. “Initialement, on fabriquait qu’une seule partie du capteur, le cœur. Ensuite on l’a complété en faisant le capteur entier. Pour ça a fait notre chaine, à notre façon, différente de celle des Japonais”, raconte-t-il. Et le succès est au rendez-vous pour cette approche à la française. “C’est une réussite collective car il y a des bancs très techniques qui ont 20 ans et qui continuent de fonctionner.” 

La programmation de la chaîne fait partie du périmètre de Pierre Duriez. “Pour être DSI chez nous, il faut avoir en soit cette sensibilité, l’envie d’aller dans la compréhension des autres services et l’échange des données. Il est préférable de comprendre la chaine de production”, assure-t-il. Chez Fuji Electric, les métiers ont une part importante dans les différentes prises de décisions de la DSI. “Il faut être très à l’écoute des différents services, c’est un peu comme un conseil, qu’on les écoute en leur suggérant des solutions. On n’est pas là pour leur imposer, c’est eux qui savent ce qu’ils ont à faire au quotidien”, indique le DSI France. 

Un système fait de briques 

La gestion de la donnée est une des clefs du bon fonctionnement d’un outil industriel. “La donnée c’est ce qui va circuler entre services et entre applications métiers. Je fais le parallèle entre faire collaborateur les services et les logiciels métiers. Dans les deux cas, c’est un peu compliqué mais c’est notre enjeu, raconte Pierre Duriez. Au début ce sont des briques séparées et on se rend compte qu’elles doivent communiquer. Tout ça doit vivre ensemble”. 

“C’est important de les qualifier pour pas s’embarrasser de données inutiles dans le CRM. Ensuite il fait fluidifier les flux de donner, digitaliser pour apporter les données aux bonnes personnes. Pour qu’elles soient focaliser sur leur donnée et pas noyer dans l’ensemble des données”, poursuit-il. Mais cette stratégie de fabrication “maison” s’avère payante à long terme pour la filiale française. “On a pu faire des choix technologiques qui s’avère gagnant parce qu’on a une base de données gratuite et ça mis bout à bout c’est une somme considérable avec une souplesse inégalée”, se satisfait Pierre Duriez. 

 

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