Prévisions de Quantum en matière de surveillance

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Wayne Arvidson, vice-président Solutions de surveillance et de sécurité

  1. L’adoption généralisée de caméras plus intelligentes et précises fait exploser le volume de données à gérer

Les technologies de vidéosurveillance les plus sophistiquées ne sont plus l’apanage de la police et de l’armée. Les collectivités territoriales, les établissements d’enseignement et les entreprises adoptent des caméras aux capacités inédites en termes de nombre de capteurs, de champ et de résolution. De plus, ces structures recherchent des capacités de surveillance (compression, streaming, stockage, outils d’analyse) directement intégrées aux caméras afin de réduire les coûts. Avec la banalisation des caméras HD, les prix vont continuer à baisser et un nombre croissant d’entreprises et d’organismes vont franchir le pas, délaissant les modèles analogiques et SD. En 2016, il faut s’attendre à une prolifération des caméras, surtout HD, qui va faire exploser le volume de données vidéo à gérer.

  1. Police : les caméras portatives ont de l’avenir… et les difficultés de stockage aussi

L’année 2015 a été marquée par de nombreux projets pilotes de déploiement de caméras portatives. L’adoption de ces équipements devrait se poursuivre en 2016, et les durées de rétention s’allonger à mesure que les entreprises prennent conscience de la valeur de leurs vidéos à des fins de preuve et de sécurité publique. Avec l’intégration croissante d’outils d’analyse aux caméras, la qualité des enregistrements vidéo sur les réseaux va s’en ressentir si aucune stratégie solide de stockage des données n’est mise en place. Tandis que les services de police éprouvent toujours des difficultés à gérer ces jeux de données extrêmement volumineux, on commence à constater une meilleure compréhension de l’infrastructure de stockage requise pour prendre en charge les déploiements de caméras portatives. Cet apprentissage se poursuivra l’année prochaine, à mesure que les responsables informatiques des pouvoirs publics et des services de police mettront en commun leurs bonnes pratiques pour gérer la hausse du volume de données générées par les caméras portatives.

  1. L’alliance prometteuse des outils d’analyse dédiés à la surveillance et de la veille décisionnelle

En 2016, la police et le secteur privé vont continuer de prendre conscience du fait que les informations issues de la vidéosurveillance ne sont pas seulement utiles à la sécurité, mais qu’elles peuvent aussi fournir une base pour les décisions commerciales de demain. Nous verrons davantage d’exemples d’entreprises réussissant à monétiser les données issues de la vidéosurveillance. Du commerce de détail à la logistique, un nombre croissant d’entreprises vont découvrir les richesses insoupçonnées de leurs données vidéo, qui pourront, par exemple, les aider à rationaliser leurs chaînes logistiques et à maintenir des niveaux de stock suffisants. Toutefois, l’importation de jeux de données d’ampleur considérable dans un moteur d’analyse commun nécessitera une architecture de stockage adéquate.

  1. Le stockage multiniveau à la rescousse

Ces tendances accentuent le besoin d’augmentation des capacités de stockage des données vidéo et d’allongement des périodes de rétention. Les responsables de la sécurité, qui autrefois installaient des systèmes autonomes et fonctionnaient comme des services indépendants, vont devoir s’associer à l’administrateur de bases de données pour traiter le problème de la hausse du nombre d’applications vidéo nécessaires au sein de l’entreprise. La gestion de ces nouvelles données vidéo peut s’avérer onéreuse et drainer rapidement les performances du réseau. C’est la raison pour laquelle les services informatiques doivent être prêts à soutenir l’évolution du besoin en vidéo à l’aide d’une architecture qui facilite l’accès aux données, le tout avec un coût de possession le plus bas possible. Les solutions multiniveaux associant stockage sur bande, sur disque et dans le Cloud vont s’imposer de plus en plus comme la solution, les méthodes classiques s’avérant incapables de gérer la multiplication des caméras filmant à des résolutions élevées et effectuant des analyses sans cesse plus sophistiquées.