Pricing Assistant : « 3 mois après avoir remporté LeWeb, nous bouclions notre première levée de fonds »

Pricing Assistant : « 3 mois après avoir remporté LeWeb, nous bouclions notre première levée de fonds »

Martin de Charrette, le CEO et co-fondateur de Pricing Assistant

Les inscriptions au concours de start-up qui aura lieu lors de LeWeb 2014 en décembre à Paris, sont ouvertes. A cette occasion, Martin de Charrette, le CEO et co-fondateur de Pricing Assistant, spécialiste de veille tarifaire automatique créé en 2012, revient sur la victoire de sa société lors de l’édition londonienne 2013.

Pourquoi avoir participé à LeWeb l’an passé ?

LeWeb est un événement organisé par Loïc le Meur en décembre à Paris et en juin à Londres. Pendant 2 jours, de jeunes start-up présentent leur activité puis pitchent devant un parterre de spécialistes. L’an passé, sur les 400 dossiers envoyés seulement 16 candidats ont été retenus pour participer à la première journée. A l’issue de cette dernière, 3 jeunes pousses ont été choisies pour monter sur la scène centrale le lendemain et parler de leur concept devant l’ensemble des participants venus du monde entier. Nous avons été désignés par le jury d’investisseurs comme start-up la plus prometteuse de ce concours. Mais le maître mot de cet évènement, et ce qui nous a incités à y participer, est la visibilité qu’il apporte !

Qu’est-ce que ce concours vous a apporté concrètement ?

Ce concours permet de rentrer plus facilement en contact avec des investisseurs mais également avec la presse. Ainsi, nous avons gagné énormément en visibilité auprès de nos clients potentiels. Ils ont pu découvrir notre service d’optimisation des prix pour les commerçants et pour les marques et nous contacter par la suite pour en bénéficier. De plus, seulement 3 mois après avoir remporté LeWeb, nous avons bouclé un tour de table de 499 999 € auprès de Partech Ventures et de 5 business angels : notre première levée de fonds. Actuellement, notre équipe est composée de 12 salariés mais nous recrutons au fur et à mesure que les clients arrivent. Par ailleurs, nous souhaitons commercialiser notre produit puis nous développer sur le marché américain. Nous avons déjà des clients en Italie, en Espagne et en Belgique.

Quel conseil donneriez-vous aux candidats de cette année ?

Il est important de bien préparer le message que l’on veut faire passer et d’aller au plus direct pour correctement exprimer son idée. Plus précisément, il ne faut pas se perdre et toujours garder en tête la nature du marché et des clients auxquels on s’adresse.

Retenteriez-vous l’expérience ?

Ce concours nous a énormément apporté en termes de visibilité et nous a ouvert beaucoup de portes. Nous n’en retenons que du positif. Si c’était à refaire, nous le referions mais cette fois-ci avec quelques modifications dans notre approche pour d’avantage tenir compte de l’évolution de notre offre. Mais nous sommes d’ores et déjà prêts à tenter tout autre concours dans le même style pour continuer à accélérer !