SAP lance une solution dédiée à la médecine et à la recherche

SAP Foundation for Health et SAP Medical Research Insight se veulent des aides à l’analyse en temps réel des données cliniques et génomiques des patients.  

SAP Health (Article) SAP, leader mondial des applications d’entreprises, investit le prometteur secteur de la santé et de la pharmacie avec le lancement de la plateforme SAP Foundation for Health et de la solution SAP Medical research Insight, annoncés mardi 8 décembre, à Francfort lors du SAP Hana forum.

Elaborée sur l’ossature de SAP Hana 4, Foundation for Health promet, par exemple, aux oncologues d’un même hôpital, de croiser les données cliniques du patients à celles de leurs données génomiques afin d’agir de façon préventive et ciblée.

« La solution est proposée à la fois sur le cloud et on-premises pour les utilisateurs qui ne souhaitent pas que leurs données soient envoyées à l’extérieur », précise Werner Eberhardt, en charge de la division médecine personnalisée chez SAP. 

« Nous travaillons depuis plusieurs avec SAP sur un modèle de base de données qui puisse aller chercher l’information dans la quinzaine de bases de données déjà existantes au sein de l’hôpital et qui puisse les traiter pour les retranscrire sur une interface propre de sorte que le médecin, ou le chercheur, puisse obtenir une information en temps réel. Pour moi, il s’agit d’un premier pas vers la médecine personnalisée… dont on parle, sans l’appréhender vraiment, depuis des années« , précise le Dr Christoph von Kalle, président du conseil d’administration du NCT d’Heidelberg, un important institut allemand de traitement contre le cancer qui accueille annuellement quelque 10 000 patients. 

En outre, l’application SAP Medical Research Insight permet aux chercheurs de constituer des cohortes mais aussi de les identifier. Ainsi, un autre chantier d’envergure est en cours Outre-Atlantique. L’association des oncologues américains (ASCO) a lancé voilà quelques semaines, l’approvisionnement d’une base de données, interrogeable en temps réel, qu’elle souhaite riche des données de 500 000 patients. Le but  : fournir au médecin un outil qui lui permette là aussi, en fonction des résultats obtenus par ses confrères dans un contexte similaire, d’apporter une réponse de traitement plus individualisée. Les premiers résultats d’études seront rendus public au printemps lors de la prochaine convention de l’ASCO à Chicago.